Comment lutter efficacement contre les appels indésirables : nouvelles opportunités pour les Ukrainiens
Cet été, le gouvernement ukrainien a adopté une résolution importante qui modifie profondément la manière de lutter contre les appels intrusifs et potentiellement frauduleux.
Selon ce document, les opérateurs mobiles ukrainiens ont désormais le droit de bloquer automatiquement les numéros de spam, indépendamment de leur capacité à pénétrer la vie privée des utilisateurs.
Le ministre de la Transformation digitale, Mykhailo Fedorov, a expliqué sur son canal Telegram que ces nouvelles règles sont entrées en vigueur le 2 octobre, et que des milliers de numéros de spam ont déjà été bloqués.
Ce dispositif offre une protection supplémentaire aux Ukrainiens et contribue à la prévention des conséquences négatives des escroqueries téléphoniques et des propositions commerciales non désirées.Selon le ministre, chaque Ukrainien peut désormais signaler de manière autonome les numéros suspects à son opérateur et participer à leur blocage.
Par exemple, chez Vodafone, on peut utiliser l’application mobile ou appeler les numéros 111 ou 0 800 400 111 en Ukraine, et +38 050 400 111 en roaming.
Chez Kyivstar, il est possible de faire cela via l’application ou en appelant les numéros 466 ou 0 800 300 466, ou en utilisant la commande USSD *105*466# en roaming.
Lifecell offre également la possibilité de contacter via l’application ou en appelant les numéros 5433 et 0 800 20 5433 dans le pays, et +38 063 5433 111 en roaming.De plus, les Ukrainiens peuvent porter plainte contre ces appels indésirables en contactant la ligne directe du gouvernement au 1545 ou en déposant une demande via le site officiel de la Commission nationale de régulation des communications et de l’informatisation (NKRZI).
Le gouvernement a aussi réaffirmé son engagement à digitaliser les services publics, visant à rendre davantage de services accessibles en ligne via la plateforme « Diia » et d’autres systèmes électroniques d’ici 2026, ce qui contribuera à réduire le contact humain et à renforcer la sécurité des utilisateurs à l’ère numérique.
