La Fédération Internationale de Handball souhaite réintégrer les équipes de Russie et de Biélorussie dans les compétitions mondiales

Les représentants officiels de la communauté internationale de handball étudient activement la possibilité de permettre aux équipes de Russie et de Biélorussie de participer à nouveau aux compétitions internationales. Selon la Fédération de Handball de Biélorussie, la Fédération Internationale de Handball (IHF) a demandé au Comité International Olympique (CIO) d’étudier un scénario de réintégration des athlètes des pays envahisseurs dans les compétitions. Le 5 juin, le président de l’IHF, Hassan Moustafa, a adressé une lettre officielle au CIO proposant d’autoriser les handballeurs russes et biélorusses à concourir à nouveau sous l’égide de la fédération. Dans sa lettre, Moustafa a souligné que cette démarche reflète le soutien à l’unité de la communauté mondiale de handball et favorise la promotion de ce sport à l’échelle mondiale. Il a précisé que, si le CIO donne son accord, l’IHF se fera un plaisir de réintégrer officiellement les athlètes russes et biélorusses dans les compétitions internationales. La fédération espère un règlement pacifique rapide et une stabilisation de la situation géopolitique, permettant ainsi aux sportifs russes et biélorusses de revenir sur la scène mondiale et de démontrer leur talent. Toutefois, les responsables de l’IHF reconnaissent que des considérations politiques et diplomatiques doivent être soigneusement prises en compte, en insistant sur le fait que leurs actions visent uniquement à promouvoir la croissance du sport et à soutenir la paix globale. Cette initiative a suscité un vaste débat dans le monde sportif, car la réintégration des équipes de pays impliqués dans des conflits militaires requiert une analyse approfondie et une coordination avec les instances internationales concernées. Dans les prochains jours, il sera connu si le CIO appuie cette proposition et si les athlètes russes et biélorusses pourront participer à nouveau aux compétitions mondiales.