Grève partielle aux États-Unis : fermeture possible de l’espace aérien et ses répercussions sur l’aviation
Aux États-Unis, une crise politique majeure continue de se développer suite à une fermeture partielle du gouvernement, communément appelée « shutdown ».
Ce processus, lancé le 1er octobre, a entraîné de nombreuses conséquences dans divers secteurs, notamment dans l’aviation.
Le secrétaire aux Transports, Pete Buttigieg, a indiqué que la Maison Blanche envisageait la possibilité de fermer l’espace aérien américain si le shutdown rendait les voyages trop risqués, en raison des préoccupations croissantes concernant la sécurité.
Bien que cette mesure reste à l’étude, elle témoigne des tensions élevées et des risques potentiels pour les compagnies aériennes et les passagers.
Actuellement, plus de 13 000 contrôleurs aériens et 50 000 employés de l’Administration de la sécurité des transports travaillent sans rémunération, ce qui cause de nombreux retards dans les vols à travers le pays.
Au-delà des pertes financières, la sécurité aérienne est en danger, ce qui pousse les compagnies à demander la fin rapide du shutdown.
Buttigieg a précisé que les contrôleurs en congé maladie ne seront pas licenciés, car ils essaient de subvenir aux besoins de leur famille.
La montée des absences a provoqué d’importants retards dans les aéroports américains.
Les compagnies aériennes mettent en garde contre les risques accrue pour la sécurité en cas de prolongation du shutdown.
Certains experts pensent que cet arrêt pourrait devenir le plus long de l’histoire des États-Unis, accentuant l’instabilité nationale.
Les responsables de la Maison Blanche affirment maintenir leur position, en refusant toute négociation tant que les démocrates ne feront pas de concessions et que le fonctionnement du gouvernement ne sera pas rétabli.
Ce conflit politique interne continue d’attirer l’attention publique et internationale, en raison de ses impacts sur la stabilité du pays et la perception mondiale des États-Unis.
