Les États-Unis imposent de nouvelles sanctions à la Russie pour forcer Poutine à négocier
Le contexte mondial connaît à nouveau une montée des tensions diplomatiques autour de la Russie, après que les États-Unis ont annoncé une série de sanctions financières visant à intensifier la pression diplomatique sur le Kremlin et à convaincre Vladimir Poutine de se mettre autour d’une table de négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
L’administration américaine, sous la direction de l’ex-président Donald Trump, a osé mettre en œuvre des mesures financières strictes ciblant les principaux secteurs et entreprises russes, notamment les plus grandes compagnies pétrolières du pays.
Matthew Vitaker, ambassadeur américain auprès de l’OTAN, a indiqué à Bloomberg que ces sanctions ont déjà été appliquées et qu’elles seront strictement respectées.
La semaine dernière, le Département du Trésor a imposé des restrictions supplémentaires contre des géants comme “Rosneft” et “Lukoil”, marquant ainsi le début d’une nouvelle phase d’isolement économique massif pour la Russie, n’ayant pas connu de telles attaques financières depuis plusieurs années.
Suite à l’annonce, les prix du pétrole ont rapidement augmenté, mais les marchés financiers restent prudents en raison de l’incertitude quant à la poursuite de la politique américaine.
Vitaker a souligné qu’il ne s’agit que de la première étape, et que l’administration dispose encore de nombreux leviers pour renforcer la pression.
Depuis le 23 octobre, les États-Unis ont officiellement sanctionné “Lukoil”, “Rosneft”, ainsi que leurs filiales, provoquant une baisse notable des actions en Bourse, notamment une chute de plus de 7 % pour “Lukoil” à la Bourse de Moscou en seulement deux jours, ce qui représente une perte d’environ 3,66 milliards de dollars.
Les experts estiment que ces nouvelles mesures pourraient fortement réduire les exportations de pétrole russe, en particulier vers l’Inde, qui a augmenté ses achats après l’invasion de l’Ukraine et pourrait bientôt voir ses approvisionnements presque totalement coupés.
Ces sanctions pourraient constituer une étape majeure vers une nouvelle politique mondiale face à la Russie, avec des répercussions potentiellement importantes sur les marchés énergétiques et l’économie globale.
