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Formation d’une Alliance Anti-Ukrainienne au sein de l’Union Européenne : Corruption, Intrigues Politiques et Jeux Géopolitiques

Chas Pravdy - 28 octobre 2025 10:46

Face aux tensions croissantes au sein de l’Union Européenne, des signes apparaissent d’une possible formation d’une nouvelle coalition politique qualifiée d’« alliance anti-ukrainienne ».

Selon des informateurs politiques, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, connu pour ses sympathies pro-russes, cherche à unir ses efforts avec d’autres figures politiques extrémistes de la région.

Parmi eux, l’oligarque et ancien Premier ministre tchèque Andrej Babiš, qui a récemment obtenu un soutien lors des élections législatives et exprime un scepticisme quant à l’aide à l’Ukraine, ainsi que le Premier ministre slovaque Robert Fico, reconnu pour son positionnement pro-russe et ses discours contre l’aide militaire à l’Ukraine.

Selon des conseillers politiques, ces dirigeants envisagent de créer ou de renforcer une « alliance » en prévision de futures réunions de l’UE, en menant des négociations et consultations privées susceptibles d’influencer significativement la politique européenne à l’égard de l’Ukraine et d’autres enjeux cruciaux.

Bien qu’elle ne soit pas encore une union formelle, cette initiative suscite des inquiétudes parmi les institutions européennes et les analystes, qui craignent qu’une telle coalition complique la poursuite du soutien militaire et financier de l’UE à l’Ukraine.

Il convient de noter que des milliers de citoyens slovaques ont manifesté contre les politiques de Fico, critiquant tant leur aspect pro-russe que leurs implications économiques.

Par ailleurs, les experts soulignent que la formation de cette alliance représente un défi pour la région et la politique extérieure de l’UE, car les approches divergentes concernant la Russie et l’Ukraine divisent ses membres.

L’ancien Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki refuse de se joindre à cette éventuelle « Alliance de Visegrad », réaffirmant son soutien à l’Ukraine et plaidant pour son intégration à l’UE et à l’OTAN.

En revanche, des politiciens comme Fico et Babiš mettent en avant l’importance du dialogue diplomatique avec Moscou, en rejetant toute idée d’isolant la Russie par des sanctions.

Ces différences soulignent les futurs dissensions régionales et l’émergence possible de nouvelles alliances qui pourraient ne pas correspondre aux valeurs de l’UE et causer de nouvelles difficultés.

Il est aussi connu que Viktor Orbán a bloqué la solidarité de l’UE pour l’aide à l’Ukraine pour 2026, réaffirmant son intention de suivre une politique indépendante, orientée par ses propres intérêts, même en opposition avec les décisions communes de l’Union.

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