• En
  • Es
  • De
  • Fr
  • It
  • Ук

Tusk met en garde contre la relance de Nord Stream 2 après la fin de la guerre en Ukraine

Chas Pravdy - 26 octobre 2025 21:36

Plusieurs mois se sont écoulés depuis le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, mais la question de la restauration des liens économiques avec Moscou demeure très sensible pour l’Europe.

Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a exprimé ouvertement ses inquiétudes quant à d’éventuelles tentatives de relancer Nord Stream 2, un gazoduc controversé qui fait l’objet de nombreux débats en raison de ses enjeux stratégiques et politiques.

Lors d’une récente conférence de presse, Tusk a souligné que la fin de la guerre ne signifie pas que l’Europe doit se hâter de renouer avec Moscou, notamment dans le domaine énergétique.

Il a averti que toute tentative de redémarrage du pipeline pourrait réintroduire des risques et des crises passés.

Nord Stream 2, qui traverse la mer Baltique de la Russie à l’Allemagne, a été critiqué comme un symbole d’une Europe trop conciliante envers Moscou.

Il a été saboté en 2022 après l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par Poutine.

Cet événement a brisé l’espoir d’une indépendance énergétique européenne et a lancé de vives discussions sur la stratégie du continent.

Il convient de noter qu’en septembre 2023, un plongeur professionnel ukrainien a été arrêté en Pologne dans le cadre d’une enquête sur le sabotage du gazoduc.

Tusk a insisté sur le fait que, même lors des débats sur les causes du Brexit et l’avenir de l’intégration européenne, il ne faut pas sous-estimer les dangers des politiques expansionnistes de Moscou.

Selon lui, « Nous sommes à une époque où il faut abandonner les illusions sur un avenir européen sécurisé.

Il est trop tard pour une préparation parfaite contre toutes les menaces, mais pas trop tard pour notre survie », a déclaré Tusk.

Il a aussi souligné l’une des erreurs politiques les plus graves de ces dernières années : la sortie du Royaume-Uni de l’UE, qu’il considère comme « l’une des plus grandes erreurs de notre histoire commune ».

Source