Les socialistes moldaves menacent de protestations si la Cour constitutionnelle approuve les résultats électoraux
La situation politique en Moldavie demeure tendue alors que le pays se prépare à une possible validation officielle des résultats des dernières élections parlementaires par la Cour constitutionnelle.
Le Parti des socialistes de Moldavie (PCRM) a publiquement annoncé ses intentions de protester si la Cour reconnaît la légitimité du scrutin organisé le mois dernier.
Lors d’une interview avec la chaîne TV8, le vice-président Vlad Batrincha a affirmé que le processus électoral avait été entaché par de multiples irrégularités, notamment l’utilisation abusive de ressources administratives, ce qui selon lui, remet en question l’intégrité du vote.
Il a appelé la Cour à examiner attentivement les preuves et, en cas de constatation de violations, à refuser d’approuver les résultats.
Batrincha a précisé que les socialistes poursuivraient leur combat sur le plan international, dans la rue comme au Parlement — par tous les moyens possibles — pour obtenir justice.
Par ailleurs, les résultats de l’élection montrent que le parti de la présidente Maia Sandu a reçu plus de 50 % des voix, alors que l’opposition, représentée par le « Bloc patriotique », a obtenu environ 24 %.
La seconde position revient au « Bloc alternative » avec 24,17 %, mené par l’ancien président Igor Dodon, pro-russe.
D’autres formations telles que « Notre Parti » avec 6,20 % et « Démocratie chez soi » avec 5,62 % entrent également au Parlement.
Ces élections ont été cruciales pour déterminer la trajectoire future de la Moldavie, puisque le Parlement définit à la fois la politique intérieure et la stratégie extérieure.
La campagne a été marquée par la désinformation, la propagation de fausses nouvelles et des tentatives de déstabilisation, témoignant des enjeux géopolitiques complexes auxquels le pays est confronté.
La victoire ou la défaite lors de ce scrutin envoie un message clair : la Moldavie doit continuer à lutter pour une démocratie stable et un alignement pro-européen malgré les nombreux défis internes et externes.