L’Allemagne supprime la voie accélérée vers la citoyenneté : nouvelles règles et perspectives d’avenir
L’Allemagne a officiellement supprimé la possibilité d’obtenir la citoyenneté par une procédure accélérée, naguère accessible aux étrangers résidant dans le pays depuis moins de trois ans.
Cette décision, soutenue par le Bundestag le 8 octobre, marque une étape majeure dans la réforme de la politique migratoire du pays, qui tend désormais vers un processus d’intégration plus longue et plus approfondi.
Auparavant, le gouvernement allemand autorisait l’acquisition de la citoyenneté après trois ans de résidence si le postulant démontrait un haut niveau d’intégration — réussite scolaire ou professionnelle, participation active à la vie communautaire, maîtrise du allemand au niveau C1, pas de problèmes juridiques.
Cette politique visait à attirer plus rapidement des professionnels qualifiés, mais avec le temps, les responsables politiques occidentaux ont reconnu les risques potentiels pour le système migratoire.
Désormais, les lois exigent une résidence minimale de cinq ans pour la naturalisation, pouvant s’étendre jusqu’à dix ans en cas de violations ou de fausses déclarations lors de la demande.
Des exigences plus strictes en matière d’intégration sociale et linguistique ont aussi été introduites, afin de rendre le processus plus contrôlé et structuré.
Cette initiative vise à réduire la migration illégale et à renforcer l’intégration des nouveaux citoyens, mais elle suscite des débats quant à son impact sur l’attractivité de l’Allemagne pour des professionnels hautement qualifiés étrangers.
