Les attentes passées : quand la guerre en Ukraine prendra-t-elle fin selon le pronostic de l’ONU ?
La communauté internationale et les experts poursuivent leur analyse des scénarios possibles pour l’évolution de la situation en Ukraine, en particulier pour déterminer quand cette guerre à grande échelle, qui détruit la vie de millions de personnes depuis plus d’un an, pourrait se terminer.
Lors d’une récente conférence de presse, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a formulé une projection sincère, qui ne laisse guère d’espoir quant à un dénouement rapide.
Selon lui, la fin du conflit semble encore peu probable à court terme, en raison de la situation toujours tendue et en constante évolution.Guterres a souligné que la priorité absolue reste l’arrêt immédiat des hostilités.
Cependant, il a insisté sur le fait que tout accord de paix doit reposer sur la Charte des Nations Unies, les normes internationales et les résolutions de l’Assemblée générale.
Il a également indiqué que Moscou s’oppose aux simples cessez-le-feu et exige un accord global, ce qui est actuellement extrêmement difficile à réaliser et à mettre en œuvre.À l’heure actuelle, la majorité des Ukrainiens ne croient pas que la guerre se terminera cette année.
Selon des sondages, très peu d’entre eux envisagent une fin prochaine.
Guterres a insisté sur le fait que l’escalade et la poursuite des combats dureront probablement encore un certain temps.
La guerre cause d’immenses souffrances à la population civile, détruit les infrastructures et bouleverse la vie de millions de personnes.Le principal problème réside dans l’opposition radicale entre les positions des deux parties : l’Ukraine veut rétablir son intégrité territoriale et mettre fin à l’agression, tandis que la Russie insiste pour maintenir le contrôle sur les territoires occupés.
Auparavant, le ministre américain des Finances, Scott Bessent, avait exprimé une vision plus optimiste, en suggérant que le conflit pourrait se terminer dans 2 à 3 mois si l’Union européenne imposait des tarifs stricts à l’égard des pays continuant à acheter le pétrole russe.
Néanmoins, la majorité des experts restent sceptiques, estimant qu’un traité de paix durable ne pourra être trouvé qu’avec une diplomatie équilibrée et un soutien international constant.
