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La Russie a franchi la «ligne rouge» : Ferguson analyse la réponse potentielle des États-Unis face aux provocations russes

Chas Pravdy - 16 septembre 2025 13:31

Les événements récents en Europe ont une fois de plus mis en évidence la volatilité de la situation autour de la Russie, soulevant de sérieuses inquiétudes quant à la stabilité et à la sécurité de la région.

Tandis que l’administration Biden a permis à la guerre en Ukraine de se prolonger, le risque de sous-estimer les nouveaux défis grandit.

Neil Ferguson, historien et économiste britannique renommé, auteur de best-sellers sur l’histoire économique et la géopolitique, affirme dans une interview pour ZN.UA que la Russie a déjà « franchi la ligne rouge » et que la clé est d’élaborer une réponse efficace.

Ferguson souligne que l’objectif principal de Vladimir Poutine est d’affaiblir l’OTAN, et qu’il continue de poursuivre cette stratégie.

Malgré une meilleure intuition de la part de l’administration Biden comparée aux précédentes, Ferguson critique la stratégie globale des États-Unis en 2022, estimant qu’elle n’a pas su anticiper ou répondre de manière adéquate aux risques.

Selon lui, à la fin de 2022, il aurait été envisageable de parvenir à une paix avec la Russie, surtout lorsque l’armée russe rencontrait de graves difficultés près de Kherson et Kharkiv, mais cette opportunité a été manquée en raison de facteurs internes et externes, notamment l’influence des alliés américains.

Ferguson pense que sur le terrain, lors des moments critiques où la Russie était affaiblie, une solution diplomatique aurait pu être trouvée, mais cette chance a été perdue.

Il affirme également que Donald Trump possède toutes les chances de rétablir une posture de retenue vis-à-vis de la Russie, insistant sur le fait qu’il aurait pu éviter l’invasion à grande échelle s’il avait été président.

Il insiste sur la nécessité de montrer la force et de prendre des mesures décisives pour avertir Poutine que tenter de réduire la puissance du pays sans réponse forte est extrêmement dangereux.

Concernant les sanctions et la politique énergétique, Ferguson souligne que les États-Unis doivent se préparer à des mesures plus radicales contre la Russie, en déclarant : « La partie est terminée, et il est temps d’imposer une pression économique ciblée et massive pour arrêter son agressivité ».

Le message doit être clair : « Assez.

Franchir la ligne rouge signifie le chaos ».

C’est un défi pour les décideurs politiques et les forces de sécurité, car les options pour influencer l’économie russe ne sont pas encore épuisées.

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