Le pape François considère la médiation du Vatican entre l’Ukraine et la Russie comme peu réaliste actuellement
Le chef de l’Église catholique, le pape François, a exprimé sa vision concernant la possibilité que le Vatican joue un rôle de médiateur neutre dans le conflit en cours entre l’Ukraine et la Russie.
Selon ses déclarations, cette mission semble aujourd’hui peu probable, malgré les appels répétés du Saint-Siège à la paix.
Dans une interview accordée à la revue catholique américaine Crux, le pape a clairement séparé la voix du Saint-Siège, qui appelle au dialogue et à la cessation des hostilités, de la fonction de médiation.
Il a souligné que ces deux notions sont radicalement différentes, et que, selon lui, la médiation en cette période est beaucoup moins envisageable.
Le pontife a insisté sur le fait que, depuis le début de l’invasion à grande échelle, le Vatican s’efforce de préserver une position de neutralité.
Il a indiqué que le Saint-Siège s’efforce de rester à l’écart de tout soutien à l’une ou l’autre partie, en cherchant à maintenir un rôle d’observateur objectif dans cette crise complexe.
Concernant l’éventualité de négociations dans le Vatican ou dans un autre espace ecclésiastique, il a reconnu comprendre toutes les implications potentielles.
Selon lui, parler de médiation en ce moment n’est ni pratique ni réaliste ; il faut que différents acteurs exercent une pression suffisante pour qu les parties s’arrêtent et envisagent une résolution par le dialogue.
Cependant, il a appelé à ne pas perdre l’espoir, affirmant que l’espérance doit être une constante.
Il a rappelé qu’au sein de l’humanité existent à la fois le bien et le mal, et que les tentations sont omniprésentes.
Il est crucial, selon lui, de continuer à promouvoir des valeurs supérieures et de lutter contre les forces obscures qui peuvent détourner notre capacité à la compassion et à la paix.
