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Le Congrès américain hésite à sanctionner la Russie sans l’accord de Trump : la position du porte-parole Johnson

Chas Pravdy - 15 septembre 2025 01:28

De nouveaux développements ont émergé aux États-Unis concernant la possibilité d’imposer des sanctions contre la Russie, suite à des déclarations de responsables législatifs susceptible d’influencer la politique dans cette direction.

Le porte-parole de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a souligné que le Congrès ne pouvait pas adopter de nouvelles sanctions contre la Russie sans une coordination préalable avec le président Donald Trump.

Tout en reconnaissant que la situation concernant la Russie appelle depuis longtemps des mesures restrictives sérieuses, il a précisé que prendre des décisions sans l’accord de l’exécutif n’était pas envisageable pour le moment.

“Je suis convaincu que les temps difficiles exigent des actions audacieuses.

Les sanctions contre la Russie sont en suspens depuis longtemps.

Le Congrès montre un vif intérêt et un fort soutien pour leur adoption.

Nous sommes prêts à travailler en étroite collaboration avec la Maison Blanche et le Sénat pour aboutir à cet objectif.

Personnellement, je souhaite faire tout mon possible pour réaliser cela,” a indiqué Johnson lors d’un entretien avec CBS News.

Il a également souligné que la décision finale revient au président : “Le Congrès ne dispose pas d’une autorité illimitée dans cette affaire.

La décision d’imposer des sanctions doit être conjointe et signée par le président, qui est le commandant en chef et détient le dernier mot en matière de politique étrangère.” La situation s’inscrit dans le contexte de plusieurs déclarations de politiciens et d’initiatives législatives en réaction à l’agression russe contre l’Ukraine.

Le 10 septembre, le sénateur républicain Lindsey Graham a annoncé que le Congrès était prêt à adopter des lois permettant à Trump d’imposer des sanctions supplémentaires.

Le 12 septembre, un projet de loi a été présenté qui prévoit de qualifier la Russie et la Biélorussie de pays soutenant le terrorisme, sauf s’ils restituent plus de 19 000 enfants ukrainiens enlevés.

Le 13 septembre, Donald Trump a exprimé via le réseau social Truth Social sa disposition à appliquer de lourdes sanctions contre la Russie et à cesser d’acheter le pétrole russe, soulignant que sa patience à l’égard de Vladimir Poutine est à bout.

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