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États-Unis Encouragent la Hongrie et la Slovaquie à Abandonner Completely le Gaz et le Pétrole Russes dans le Cadre des Efforts Geopolitiques Contre l’Agression Russe

Chas Pravdy - 12 septembre 2025 20:20

Face à l’agression militaire continue de la Russie contre l’Ukraine et dans le contexte d’une stratégie visant à intensifier la pression sur Moscou, les États-Unis appellent officiellement la Hongrie et la Slovaquie à cesser immédiatement toute importation de gaz et de pétrole russes.

Ce message constitue un point crucial dans les négociations diplomatiques qui se déroulent à Bruxelles, où le secrétaire américain à l’Énergie, Chris Wright, a insisté sur la nécessité d’accroître l’importation de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des États-Unis tout en diminuant les revenus de la Russie issus de la vente d’énergies qui financent la guerre contre l’Ukraine.

Lors d’une conférence de presse suivant sa rencontre avec la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, l’officiel américain a été interrogé sur la question de savoir si les pays opposés à une rejection rapide du gaz russe, tels que la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie, devraient couper tout lien avec Moscou.

Wright a affirmé que l’objectif principal de Washington est d’éliminer entièrement le gaz russe du marché européen de l’énergie.

Il a souligné que cette politique s’inscrit dans une volonté ferme de mettre fin au conflit russo-ukrainien.

Plus rapidement les États membres de l’UE pourront réduire leur dépendance aux ressources énergétiques russes, plus vite ils affaibliront la capacité de Moscou à financer son action militaire.

Cette démarche vise également à diminuer la capacité de la Russie à soutenir ses opérations militaires en Ukraine.

Hungrie a précédemment nié toute implication dans une prétendue demande formulée par Donald Trump, ancien président américain, visant à réduire les importations de pétrole russe.

Le ministre des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a insisté sur le fait que ces propos étaient mensongers, affirmant qu’aucune instruction officielle n’avait été donnée à Budapest, montrant ainsi que la politique énergétique hongroise n’est pas influencée par des pressions extérieures.

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