L’Union européenne condamne fermement l’agression russe et promet de renforcer les sanctions contre Moscou
L’Union européenne a unanimement dénoncé les actions récentes de la Russie, notamment sa violation délibérée de l’espace aérien polonais, ce qui a suscité une vive inquiétude parmi les États membres et la communauté internationale.
La Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la Sécurité, Kaja Kallas, s’étant exprimée au nom des 27 pays membres, a dénoncé avec fermeté ces actes, qualifiés d’acte agressif et irresponsable.
Elle a souligné que de telles provocations fragilisent la stabilité régionale et mettent en danger la sécurité des citoyens de l’UE, tout en constituant une menace pour la paix mondiale.Kallas a indiqué que l’UE réagirait avec plus de rigueur en aggravant les sanctions économiques et politiques contre la Russie, tout en renforçant son soutien à l’Ukraine dans sa lutte pour la souveraineté et l’intégrité territoriale.
La diplomatie européenne travaille en étroite coordination avec ses partenaires internationaux pour faire pression sur Moscou et l’inciter à mettre fin à ses actions militaires.L’Union européenne réaffirme sa solidarité totale avec la Pologne et offre une assistance pour renforcer ses frontières orientales, en collaboration avec les autorités polonaises afin d’assurer la sécurité et la stabilité de la région.
La Pologne a confirmé que l’aviation russe avait violé son espace aérien au moins 19 fois le 10 septembre, et des sources non officielles évoquent plus de 20 incursions avec des drones.Le ministre polonais des Affaires étrangères, Radosław Sikorski, a déclaré que la Russie avait attaqué délibérément son pays dans le cadre d’une stratégie de confrontation contre l’OTAN, et a accusé le Kremlin de mentir concernant son implication.
Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a indiqué que les militaires avaient enregistré au moins 19 violations de leur espace aérien, et que certains sources font état de plus de 20 drones ayant pénétré le territoire polonais.
Les représentants gouvernementaux ont souligné que l’OTAN avait invoqué l’article 4 du Traité de l’Atlantique Nord, qui prévoit des consultations et des mesures collectives en réponse à des menaces pour la sécurité.