Donald Trump critique sévèrement un livre pour enfants australien sur la thématique du genre
L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a publiquement exprimé ses désaccords avec un livre pour enfants de l’auteur australien Scott Stewart, qui remet en question les rôles traditionnels de genre et promeut des idées en contradiction avec les valeurs religieuses et conservatrices.
Intitulé “Mon ombre est rose”, le livre raconte l’histoire d’un garçon passionné par les princesses et les fées, qui remet en cause les concepts sociaux classiques liés au genre.
Lors d’un événement organisé par la Commission pour la liberté religieuse, Trump a accusé ce livre de favoriser une “idéologie de genre radicale”, qu’il considère comme inappropriée et nuisible pour le développement des enfants.
Il a invité un garçon de 12 ans qui a révélé avoir été obligé de lire à haute voix ce livre devant des enfants en maternelle, puis d’avoir été victime d’intimidation de la part de ses camarades.
L’école, selon le jeune, n’a pas réagi, ce qui a provoqué un tollé public.Dans son discours, Trump a souligné que les enfants doivent avoir le droit de vivre selon leurs convictions religieuses, et que des livres comme “Mon ombre est rose” entravent la liberté qu’ils doivent pouvoir exercer.
Depuis sa publication en 2020, le livre a connu une popularité mondiale, et en 2022, il a été adapté en court-métrage avec un projet de série télévisée en cours.
Le livre a été au centre de débats animés autour des questions d’éducation et d’identité culturelle.
Des personnalités du monde littéraire et culturel, telles que l’agente anglaise Sarah McKenzie, ont exprimé leur soutien à l’auteur, le qualifiant de “novateur”.
L’auteur a réagi face à la critique en affirmant que des forces politiques tentent d’utiliser la littérature enfantine à des fins idéologiques pour diviser la société, exploitant cette œuvre comme un outil de propagande.Il a ajouté que Trump et ses alliés utilisent cette histoire pour propager leurs idées, dévalorisant le véritable message du livre, qui est basé sur l’amour, la tolérance et la diversité.
La lutte pour la liberté d’éduquer et pour la protection des droits des enfants reste centrale dans ces débats, soulignant la nécessité d’un environnement scolaire inclusif et respectueux de la pluralité des opinions.
