Intrigue politique autour du retour de Fedor Khistenko : négociations en coulisses et implications potentielles sur la lutte contre la corruption
Récemment, une saga politique complexe et tendue s’est développée en Ukraine concernant le retour du député de la IXe législature, Fedor Khistenko, arrêté sous l’accusation de trahison.
Selon des sources, son retour ne s’est pas effectué via la procédure d’extradition classique, mais plutôt grâce à un compromis politique négocié entre des responsables de haut rang en Ukraine et aux Émirats arabes unis.
L’histoire du retour de Khistenko a suscité de nombreuses rumeurs et spéculations, car il semblerait que son transfert ait été effectué avec le consentement des agences de sécurité, dans le but qu’il coopère avec la police ukrainienne, en particulier en témoignant contre le détective de NABU, Ruslan Magamedrasulov, qui est actuellement détenu au siège de la SBU.Cette situation particulière a été rendue possible grâce à des négociations diplomatiques de haut niveau et à l’intervention d’acteurs influents.
Selon des sources proches du dossier, le processus a été supervisé par Rustem Umerov, sur ordre du président Zelensky, et a impliqué personnellement le vice-chef de la SBU, Oleksandr Poklad, qui aurait suivi le processus de près.
Khistenko serait désormais en train de préparer un témoignage contre Magamedrasulov, ce qui pourrait ouvrir de nouvelles perspectives dans la lutte contre les agents prorusses au sein des structures de sécurité ukrainiennes.Les antécédents de cette affaire datent du 6 septembre, lorsque les forces de sécurité ukrainiennes ont arrêté Khistenko à Kyiv.
L’enquête indique qu’il a été recruté par les agents du FSB bien avant le début de l’invasion à grande échelle de la Russie et qu’il a activement contribué à promouvoir les intérêts russes en Ukraine.
Il a également été révélé qu’il avait mis en place un « mécanisme d’influence efficace » sur la direction de certaines agences de sécurité, représentant une menace sérieuse pour la sécurité nationale.En juillet dernier, la SBU annonçait avoir découvert et arrêté un député prorusse du parti interdit OPZzh, lié à des agents du FSB.
On sait aussi que Khistenko maintenait des contacts avec des agents russes et travaillait à renforcer l’influence de Moscou dans les structures de sécurité ukrainiennes.
Ces développements révèlent l’étendue de la complexité de la situation et ses implications possibles pour la stabilité politique et la sécurité de l’Ukraine.
