La Russie peut-elle transporter du matériel militaire par le pont de Crimée ? État actuel et implications géopolitiques
Les déclarations des responsables militaires et des analystes ukrainiens indiquent actuellement que la Russie rencontre de lourstes difficultés pour déplacer du matériel militaire lourd via le pont de Crimée, construit illégalement par les forces d’occupation et toujours considéré comme illégitime par la communauté internationale.
Le porte-parole des forces navales ukrainiennes, Dmitry Pletenchuk, a souligné qu’à l’heure actuelle, le transfert de véhicules blindés lourds et autres équipements militaires par ce pont est quasiment impossible, en raison des dommages structurels qui l’ont compromis.
Bien qu’il existe encore un certain risque de tenter la manœuvre, les experts militaires avertissent que la structure endommagée pourrait s’effondrer si des efforts supplémentaires sont entrepris, ce qui entraînerait des destructions encore plus graves.
Par ailleurs, les forces russes continuent de renforcer leurs lignes logistiques, notamment en approvisionnant le péninsule avec du carburant via le pont de Kerch, témoignant de leur volonté de conserver des liens stratégiques avec la zone occupée.
L’Ukraine a mené plusieurs attaques contre le pont de Crimée, notamment en 2022, 2023 et encore en juin 2025, lorsque des unités spéciales ukrainiennes ont saboté ses fondations sous-marine.
Malgré les démentis du Kremlin quant à l’étendue des dégâts, l’Ukraine persiste dans ses attaques visant à fragiliser ces voies logistiques, dans le but de diminuer la capacité opérationnelle de l’armée russe à Crimée et de renforcer sa position dans la région.
Ces affrontements permanents illustrent la tension croissante dans le contexte géopolitique du Black Sea.
