La Cour d’Appel aux États-Unis Déclare la Most de Tarifs de Trump Illégale tout en Les Maintenant en Vigueur en Attendant la Décision Finale
Le 30 août 2024, la Cour d’Appel des États-Unis a rendu une décision historique concernant la politique commerciale de l’ancien président Donald Trump.
La majorité des tarifs mis en place durant son mandat ont été jugés contraires à la législation en vigueur, considérés comme illégaux.
Par un vote de 7 contre 4, les juges ont statué que ces tarifs manquaient de bases juridiques solides et ne pouvaient en conséquence rester en vigueur.
Toutefois, la décision prévoit une suspension temporaire jusqu’au 14 octobre, période durant laquelle l’administration Trump pourra faire appel devant la Cour Suprême des États-Unis.
Ce verdict a des implications importantes pour la stratégie commerciale américaine, car de nombreux experts et politiciens craignent que ces tarifs n’aient des effets délétères, tels qu’une augmentation de l’inflation, une perturbation des chaînes d’approvisionnement, et une hausse des prix des produits importés.Pendant son second mandat, Trump a utilisé les tarifs comme un outil central de sa politique étrangère, en les employant pour faire pression sur ses partenaires commerciaux et négocier de nouveaux accords.
Les confrontations avec la Chine, le Canada et le Mexique en sont des exemples frappants.
Trump justifiait ces mesures par la nécessité de réduire le déficit commercial et de lutter contre l’importation illégale de drogues, notamment le fentanyl.
Cependant, ces arguments ont été remis en question et rejetés par les pays concernés.
La cour a souligné que le président ne disposait pas du pouvoir constitutionnel d’imposer des tarifs sans l’autorisation expresse du Congrès, conformément à la Loi sur les Pouvoirs Économiques en Cas d’Urgence Internationale (IEEPA), qui limite l’autorité exécutive dans le domaine commercial.La décision porte sur deux ensembles de tarifs : ceux dits « mutuels », introduits en avril 2024, et un autre ensemble de tarifs adoptés en février, visant la Chine, le Canada et le Mexique.
La décision n’affecte pas les tarifs sur l’acier et l’aluminium imposés par d’autres bases juridiques.
Les analystes avertissent que cette décision pourrait accroître l’incertitude sur les marchés financiers et influencer négativement les négociations commerciales futures.L’ancien responsable du Département du Commerce, William Reinsh, a déclaré que l’administration Trump s’attendait probablement à ce résultat et disposerait d’un « Plan B » pour maintenir les tarifs via d’autres mécanismes juridiques.
Ce conflit judiciaire reflète des tensions plus vastes entre la politique économique et la séparation des pouvoirs, avec la Cour Suprême devant rendre la décision finale, qui pourrait orienter la politique commerciale et économique des États-Unis dans les années à venir.
La Constitution américaine confère au Congrès le droit de fixer les taxes et tarifs, un principe contesté dans plusieurs recours, dont une plainte déposée par le gouvernement de Californie.Par ailleurs, Trump a annoncé son intention d’imposer des tarifs à 150 pays simultanément, témoignant de sa volonté d’utiliser cette arme commerciale pour protéger l’industrie nationale et lutter contre la drogue illégale, notamment le fentanyl.
Ses mesures restent très controversées et suscitent des critiques pour les risques qu’elles posent sur la stabilité économique et pour le renforcement de la polarisation politique.En résumé, la décision de la cour d’appel marque un tournant dans la bataille juridique autour des politiques tarifaires de Trump, dont l’issue finale sera probablement tranchée par la Cour Suprême, qui pourrait déterminer la trajectoire future des stratégies économiques et commerciales des États-Unis.
