Les autorités allemandes mènent des raids majeurs sur l’ancien vice-directeur du bureau présidentiel ukrainien à Munich : détails et implications
Le 15 juillet, dans la ville de Shtarnberg en Bavière, les forces de l’ordre allemandes ont procédé à des perquisitions simultanées à la demande des enquêteurs ukrainiens.
Ces opérations visaient Rostislav Shurma, ancien vice-directeur de l’administration présidentielle ukrainienne, qui gérait auparavant des secteurs économiques clés et était un collaborateur proche de Volodymyr Zelensky.
Selon la publication allemande Spiegel, les enquêteurs ont agi suite à une requête des autorités ukrainiennes visant à recueillir des preuves supplémentaires et à effectuer des démarches procédurales concernant sa possible implication dans des schémas de corruption.
Les sources indiquent que la publication Spiegel confirme que ces raids ont eu lieu ce jour-là précisément.
Des sources ukrainiennes, notamment Ukrayinska Pravda, rapportent que ce jour-là, Shurma a appelé un haut fonctionnaire du bureau du président pour l’informer que la NABU et la police allemande avaient découvert ses biens à proximité de Munich et mené une perquisition lors de laquelle son téléphone a été saisi.
L’opération conjointe a été initiée par une demande d’entraide judiciaire internationale envoyée par l’Ukraine.
Cet incident marque un épisode supplémentaire dans la série de coopérations entre les autorités ukrainiennes et leurs partenaires internationaux dans la lutte contre la corruption.
Il est noté qu’une semaine après ces événements, le président Zelensky a publiquement accusé la NABU et le Parquet spécial anticorruption de manque d’efficacité, et a signé une législation limitant considérablement l’indépendance de ces organes.
Il avait été précédemment rapporté que la perquisition chez Shurma était l’un des derniers épisodes d’une série d’actions de la part du président, qui tout en affirmant son engagement dans la lutte contre la corruption, cherche également à contrôler et restreindre les pouvoirs des procureurs et des organismes anticorruption.
