Les États-Unis refusent de participer à la conférence de l’ONU sur le conflit israélo-palestinien : une escalade diplomatique
En réponse à l’initiative de la France et de l’Arabie saoudite d’organiser une conférence à l’ONU pour explorer des solutions au conflit israélo-palestinien basé sur le principe de « deux États », les États-Unis ont déclaré qu’ils n’y participeraient pas.
La porte-parole du Département d’État, Tammy Bruce, a qualifié cette conférence de « manœuvre inconsidérée » qui pourrait encourager encore davantage le Hamas et compromettre les efforts diplomatiques sérieux visant à mettre fin à la guerre.
Selon Washington, cette initiative dessert la recherche d’une résolution pacifique et menace la stabilité dans la région.
Bruce a souligné que les États-Unis continueront de collaborer avec leurs partenaires pour trouver des solutions efficaces et équilibrées.
Certains experts craignent que ces démarches ne creusent les divisions et n’accélèrent l’instabilité au Moyen-Orient.
Par ailleurs, la récente déclaration de la France visant à reconnaître l’État palestinien a suscité des critiques et des préoccupations dans la région.
L’ancien président Donald Trump a évité d’appuyer le plan de Macron, insistant sur le fait que l’Amérique doit rester neutre, tout en maintenant la sécurité d’Israël et en soutenant une solution des deux États conforme aux intérêts américains.
La communauté diplomatique surveille de près ces développements, qui pourraient bouleverser l’équilibre régional et intensifier les tensions.
La reconnaissance symbolique par la France de l’État palestinien a alimenté les inquiétudes à Jérusalem, où l’on craint que d’autres grandes nations ne suivent cet exemple, aggravant ainsi une situation déjà explosive au Moyen-Orient.