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Crise à Gaza et initiatives politiques du Royaume-Uni vers une résolution pacifique

Chas Pravdy - 29 juillet 2025 14:27

Sur la scène politique internationale, les discussions concernant le conflit à Gaza ont connu un regain inattendu, provoquant des réponses urgentes de la part des cabinets gouvernementaux et des centres diplomatiques à travers le monde.
Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a convoqué ce 29 juillet une réunion extraordinaire du cabinet pour examiner la situation à Gaza et le plan de paix proposé, lequel a attiré davantage d’attention face à la pression croissante au sein de son propre parti pour la reconnaissance d’un État palestinien.
Ce fut une démarche peu conventionnelle — organiser une séance en pleine période de vacances d’été, témoignant de la fermeté du gouvernement dans sa recherche de solutions pour réduire les tensions et améliorer l’aide humanitaire aux habitants de Gaza qui vivent des conditions extrêmement difficiles. Lors d’une rencontre récente avec le président américain Donald Trump en Écosse, Sunak a souligné la nécessité d’un cessez-le-feu à Gaza et a qualifié la crise humanitaire dans la région d’« indigne ».
Cela indique la volonté du gouvernement britannique de jouer un rôle actif dans la recherche de solutions diplomatiques.
Parallèlement, le pays collabore avec la France et l’Allemagne pour élaborer un plan de paix, suite à un échange téléphonique entre les dirigeants de ces trois pays la semaine dernière.
Bien que Sunak n’ait pas dévoilé tous les détails de cette initiative, il l’a comparée à une « coalition de volontaires », un effort international pour soutenir l’Ukraine en cas de cessez-le-feu avec la Russie. Un porte-parole de Sunak a précisé qu’il discutera de ce plan avec d’autres alliés internationaux et pays du Moyen-Orient.
Face aux avertissements de famine imminente à Gaza, un nombre croissant de députés travaillistes pressent Sunak de reconnaître un État palestinien comme levier pour faire pression sur Israël.
Auparavant, Sunak avait rejeté l’idée d’une reconnaissance immédiate, insistant sur des solutions concrètes et des négociations diplomatiques. Dans ce contexte, le président français, Emmanuel Macron, a annoncé que la France envisageait de reconnaître la Palestine dès septembre.
De son côté, le ministre britannique du commerce et de l’industrie, Jonathan Reynolds, a déclaré que le gouvernement « souhaite » et « prévoit » de reconnaître un État palestinien, y compris avant la fin du mandat parlementaire actuel en 2029, si cela peut contribuer à faire avancer le processus de paix israélo-palestinien.
Ces développements illustrent la volonté de diplomatie pour parvenir à des solutions durables et à une stabilisation dans la région du Moyen-Orient.

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