Réaction du MFA ukrainien face à la participation d’une porte-parole russe à la conférence de Genève : critique et sanctions
Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a fermement condamné la participation de Valentina Matviyenko, la principale porte-parole du Conseil de la Fédération russe, à la conférence internationale des présidents de parlement organisée à Genève.
Le porte-parole du MFA, Georgiy Tykhyi, a exprimé un vif mécontentement face à sa présence, la qualifiant de « sur le banc des accusés » et soulignant que son accès à la capitale suisse était honteux compte tenu de son soutien à l’agression de la Russie contre l’Ukraine.
Selon Tykhyi, Matviyenko porte une responsabilité personnelle pour les crimes attribués à la Russie, y compris le génocide du peuple ukrainien, et sa présence constitue une honteuse manifestation de l’indifférence de la communauté internationale.
Le diplomate a exhorté les participants à la conférence à s’abstenir de lui tendre la main, la décrivant comme « une femme au sang ukrainien sur les mains ».
L’Ukraine a constamment insisté pour que Valentina Matviyenko rende des comptes devant La Haye, où un tribunal international pour les crimes d’agression contre l’Ukraine est déjà en activité.
Cette décision s’inscrit dans la logique des sanctions élargies appliquées tant par l’Union européenne que par la Suisse, qui maintient une position neutre.
Par ailleurs, les services de renseignement suisses ont mis en garde contre le risque élevé d’espionnage par la Russie et la Chine dans le pays, notamment face à la montée de la tension mondiale.
Selon les médias, environ 20 % des espions russes opérant en Europe seraient actifs en Suisse, et leur activité pourrait s’intensifier dans le contexte de conflits internationaux et de questions de sécurité.
La position proactive de l’Ukraine visant à condamner et à sanctionner les responsables russes reste une composante essentielle de sa politique étrangère en ces temps difficiles.
La préoccupation croissante concernant les menaces d’espionnage et de sécurité invite à renforcer la surveillance et les efforts des services diplomatiques et de sécurité à l’échelle mondiale.
