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Négociations à Istanbul : l’Ukraine précise les différences dans la terminologie des documents avec la Russie

Chas Pravdy - 24 juillet 2025 01:46

Il apparaît que les documents discutés lors des trois cycles de négociations à Istanbul ne devraient pas être qualifiés de « mémorandums », comme le souhaite la Russie. Le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Georgiy Tykhyi, a insisté sur le fait que ce terme est inexact, car un mémorandum suppose un accord mutuel et des engagements contraignants entre deux parties. Les documents en question, concernant les délégations ukrainiennes et russes, sont plutôt à considérer comme des propositions, des projets ou des visions, et non comme des ententes formelles. D’après le diplomate, le document ukrainien est pragmatique et constructif, axé sur des compromis réalistes et des mesures concrètes. En revanche, le document russe ressemble davantage à un ultimatum, car il comporte de nombreuses demandes maximalistes et déclarations radicales, ce qui le rend moins souple et plus confrontant. Cette distinction souligne la différence fondamentale entre la nature de ces textes. Tykhyi a également souligné que la majorité écrasante d’Ukrainiens rejettent l’idée d’accepter le mémorandum russe comme condition pour mettre fin à la guerre. La position principale de l’Ukraine demeure le besoin d’un cessez-le-feu, qui permettrait aux efforts diplomatiques de progresser efficacement. Il a indiqué que, depuis la dernière rencontre en juin, la Russie n’a fait qu’intensifier ses attaques contre des cibles civiles, montrant ainsi pourquoi un arrêt total des hostilités est essentiel pour faire avancer la diplomatie. Tout cela illustre la volonté de l’Ukraine de rechercher des solutions réalistes et à long terme, tandis que les propositions de la Russie sont perçues comme une partie d’une stratégie plus radicale, visant à imposer des ultimatums et des demandes maximalistes.

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