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Le ministre ukrainien des Affaires étrangères exprime ses inquiétudes concernant les déportations d’ukrainiens de Russie vers la Géorgie

Chas Pravdy - 19 juillet 2025 19:23

Le Ministère ukrainien des Affaires étrangères a officiellement réagi à la situation en cours relative à la déportation forcée de citoyens ukrainiens de la Fédération de Russie vers la Géorgie. Le ministre, Andriy Sybiga, a souligné que ce processus ne se limite pas à une question humanitaire, mais constitue également un défi majeur pour la sécurité nationale de l’Ukraine, la Russie utilisant la déportation d’ukrainiens comme un levier de pression politique. Selon ses déclarations, les autorités russes organisent l’expulsion involontaire des Ukrainiens à travers le territoire géorgien, souvent en viole des accords internationaux et les droits de l’homme. L’Ukraine insiste pour que les déportés soient transférés directement à sa frontière, évitant ainsi le transport clandestin et d’éventuelles complications supplémentaires. Depuis juin, le nombre d’Ukrainiens déportés par la Russie a considérablement augmenté, principalement en ce qui concerne les anciens prisonniers transférés dans des régions où un transit organisé vers l’Ukraine est impossible. Cela a conduit des dizaines de citoyens ukrainiens à se retrouver dans des zones de transit à la frontière avec la Géorgie, souvent sans papiers ou avec des documents invalides. Les services consulaires ukrainiens ont déjà aidé 43 personnes, incluant l’ancien prisonnier politique Andriy Kolomiets, évacué via la Moldavie. Cependant, beaucoup d’autres Ukrainiens restent dans des situations difficiles, compliquant leur retour. Le ministre a réaffirmé que l’Ukraine continue de coopérer étroitement avec la Géorgie et la Moldavie pour faire revenir tous les citoyens, mais la tension persiste. Il convient de rappeler qu’à la fin juin, les missions diplomatiques ukrainiennes ont confirmé que des Ukrainiens étaient détenus dans des conditions inacceptables à la frontière entre la Russie et la Géorgie, après leur déportation, au total 45 personnes, dont certaines ont déjà été évacuées. La problématique reste d’actualité pour de nombreux autres victimes.

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