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Le système de missiles bielorusse ‘Oresnik’ : une nouvelle menace pour l’Ukraine et la région

Chas Pravdy - 07 novembre 2025 12:48

Au cours des dernières semaines, les cercles militaires et politiques en Ukraine et dans les pays voisins ont intensifié leurs discussions concernant le déploiement potentiel des systèmes de missiles de portée moyenne ‘Oresnik’ dans la région de Moguir, en Biélorussie.

Selon des sources, cette arme de haute précision pourrait considérablement renforcer la capacité militaire de la dictature de Lukashenko et constituer une menace supplémentaire pour l’Ukraine et l’Europe.

Le président bielorusse Alexandre Lukashenko n’a pas dissimulé ses intentions : il a ouvertement menacé d’utiliser le système ‘Oresnik’ contre les adversaires occidentaux.

Les analystes mettent en garde contre le fait que la menace principale ne réside pas seulement dans de possibles attaques de missiles, mais aussi dans la rapidité de réponse limitée des systèmes de défense antiaériens ukrainiens et dans la difficulté de détection de cibles voyageant à plusieurs milliers de kilomètres par heure.

La première utilisation de ‘Oresnik’ remonte à novembre 2024, lorsque cette cible a traversé l’atmosphère à haute altitude, rendant son interception plus difficile.

La perspective de voir ces systèmes déployés en Biélorussie d’ici la fin de 2025 augmenterait considérablement le potentiel offensive de la Russie, tout en réduisant le délai de réaction de l’armée ukrainienne.

Minsk se trouve à seulement 440 kilomètres de Kiev, tandis que Moscou est à 1500 km, ce qui signifie que les attaques provenant de Biélorussie pourraient devenir encore plus meurtrières en frappant la vulnérable infrastructure ukrainienne.

L’année dernière, l’Ukraine avait déjà neutralisé une des trois unités ‘Oresnik’, mais selon les renseignements, la Russie prévoit de déployer encore d’autres unités dans la région de Mozyr, à seulement 120-140 km de la frontière ukrainienne et à 200 km de la Lituanie — membre de l’OTAN et de l’UE —, ce qui accroît le risque d’escalade et pose de nouveaux défis pour la sécurité régionale.

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