• En
  • Es
  • De
  • Fr
  • It
  • Ук

Participation imprudente et insensée à la guerre : confession d’un prisonnier russe révélant abus d’alcool, signature de contrat et brutalité militaire

Chas Pravdy - 04 novembre 2025 05:59

Les experts médicaux et analyses militaires sont constamment confrontés à des récits tragiques de personnes prises dans des bombardements ou témoins des conséquences dévastatrices de la guerre.

Cependant, un soldat russe, capturé lors des combats dans le Donbass et publié par la suite sur la page Facebook de la 79e brigade, a partagé ses motivations, son parcours vers l’armée et sa vie dans des conditions extrêmement difficiles.

Selon lui, il a commencé son engagement militaire en étant ivre — « bourré comme un cochon, il s’est ressourcé puis est allé au bureau de recrutement », se souvient-il, précisant qu’il était déjà saoul à ce moment-là.La principale motivation pour signer son contrat a été ses difficultés financières.

Travaillant comme tractoriste, il gagnait environ 40 000 roubles par mois, mais la majeure partie de cette somme servait à payer la pension alimentaire et soutenir sa famille.

La motivation était uniquement financière, un récit fréquent chez les recrues de l’armée russe.

Le soldat admet que sa femme a refusé sa participation, mais il l’a ignorée — il était ivre et incapable de prendre une décision rationnelle.Après avoir signé le contrat, il a été envoyé en formation durant trois mois.

Il décrit la vie militaire comme rude : « Nous sommes tous des alcooliques, l’un d’entre nous est un drogué.

» Il a rapidement compris que partir à la guerre n’était qu’une question de survie.

La hiérarchie intimidait les conscrits pour éviter qu’ils refusent : « Si tu dis que tu ne veux pas — ils écraseront tes tanks, et ils ont tiré sur les soldats qui refusaient d’avancer », raconte-t-il tristement.Il décrit son unité, le 5e bataillon de fusiliers motorisés, chargé de tenir la défense sous un feu constant.

« Quatre motos sont arrivées — deux ont explosé.

Quand ils ont commencé à tirer avec des mortiers, ce sont nos propres soldats », confie-t-il.

Après avoir été capturé par les forces ukrainiennes, il dit qu’on ne lui a pas frappé, mais qu’on lui a donné à manger, à boire et des cigarettes, ce qu’il apprécie comme un acte de humanité.Le prisonnier a averti : « Ne signe pas le contrat.

L’argent ne vaut pas la vie.

Tu ne verras jamais ce qui se passe réellement à la télé », exhortant les autres à ne pas rejoindre pour l’argent.Interrogé sur ce qu’il dirait à Poutine s’il le rencontrai, il a répondu aussitôt : « Si je le voyais — je lui dirais que c’est un * ».

Des rapports précédents montrent également que les forces ukrainiennes ont capturé un mercenaire irakien, Alimari Kamel Nabi Halaf, qui a décrit les conditions brutales, les menaces et les coups qu’il a subis.Cela illustre encore davantage le prix payé par certains pour participer à cette guerre et la cruauté du service militaire russe, qui cherche à maintenir ses positions à tout prix.

Source