• En
  • Es
  • De
  • Fr
  • It
  • Ук

Le Défenseur des Droits condamne les attaques contre les centres de recrutement territoriaux à Odessa et Kremenchuk : appel au respect de la loi

Chas Pravdy - 31 octobre 2025 02:44

Le Commissaire aux Droits de l’Homme en Ukraine, Dmytro Lubinets, a publiquement condamné les attaques récentes contre les centres de recrutement militaire à Odessa et Kremenchuk, en appelant les agents et la population civile à respecter la légalité et à réagir calmement face aux provocations.

Sur ses réseaux sociaux, il a souligné que son bureau reçoit régulièrement des plaintes de citoyens concernant des violations de leurs droits par des représentants des Centres de Recrutement Territoriaux.

Parmi les abus les plus répandus, on compte les détentions illégales, l’usage de la force physique, la restriction de la liberté de mouvement et la pratique connue sous le nom de « busification ».

Lubinets a insisté sur le fait que de telles actions sont inadmissibles et constituent de graves violations des droits de l’homme, qu’elles doivent faire l’objet d’enquêtes approfondies et que les responsables doivent être tenus pour compte.

Il a aussi mis en garde contre une tendance croissante à la violence de la part de citoyens en réponse aux actions des militaires.

Il a mentionné deux incidents graves du 30 octobre : à Odessa, un groupe a attaqué un véhicule du TCR, endommageant le véhicule ; à Kremenchuk, un conscrit a ouvert le feu lors d’un contrôle de documents, blessant deux employés.

Selon Lubinets, ces cas violent les lois et portent atteinte à la stabilité nationale en cette période de guerre.

Ils représentent une menace pour la vie des personnes et servent d’outil de désinformation pour l’ennemi, qui cherche à éroder la confiance dans les institutions ukrainiennes.

Il appelle tous à agir dans le cadre légal, en respectant les droits humains.

Il recommande de contacter le bureau du Défenseur des Droits par téléphone au 0 800 501 720, au 044 299 74 08 ou par email à hotline@ombudsman.gov.ua.

Il rappelle également qu’à Kiev, le soldat Roman Sopin est décédé après avoir été détenu à un point de distribution à cause d’une blessure crânienne fermée, et que l’enquête menée par le procureur militaire, le DDBR et la police doit établir toutes les circonstances de l’incident.

Source