La Cour Européenne des Droits de l’Homme déclare la Russie responsable de violations des droits humains en Transnistrie
La Cour Européenne des Droits de l’Homme a franchi une étape cruciale dans la reconnaissance des violations des droits humains dans la région non reconnue de Transnistrie.
Dans ses décisions concernant quatre affaires distinctes, la Cour a tenu la Russie responsable de violations systématiques des droits des habitants de cette zone, notamment la détention illégale, les traitements cruels, la violation du droit à un procès équitable, ainsi que la liberté de circulation et d’expression.
Toutes les affaires ont confirmé que c’est la Russie qui est à l’origine de ces violations graves, touchant principalement des civils vivant sur la rive gauche du Dniestr.
Bien que la Moldavie n’ait pas été déclarée responsable, ces verdicts mettent en lumière la nécessité d’adopter de toute urgence des mesures pour assurer la protection des droits fondamentaux dans cette région fragile.
La Cour a ordonné à la Russie de verser plus de 100 000 euros en réparation du préjudice moral et des frais judiciaires.
Cette ordonnance constitue une étape importante dans la lutte internationale pour faire respecter les droits humains et pour rappeler que Moscou demeure responsable malgré sa sortie du Conseil de l’Europe en mars 2022 et sa déclaration de non-reconnaissance des décisions de la Cour.
La juridiction du Cour reste active concernant les affaires déposées avant cette sortie, soulignant l’importance persistante de la justice internationale pour la défense des droits en cette zone de conflit.