Les autorités britanniques expriment leur inquiétude face aux violations du cessez-le-feu à Gaza en pleine escalade du conflit
Le Royaume-Uni a exprimé sa vive inquiétude et sa ferme condamnation face à la montée des tensions dans la région de Gaza, qui, après de récents affrontements, redevient un foyer de conflits à grande échelle.
La ministre des Affaires étrangères, Yvette Cooper, sur la plateforme X (anciennement Twitter), a dénoncé l’escalade de la violence et souligné que l’accord de cessez-le-feu, signé la semaine dernière avec les États-Unis, demeure en vigueur.
Cependant, la situation se dégrade rapidement, car les forces armées israéliennes ont lancé des frappes aériennes et des tirs d’artillerie sur plusieurs cibles à Gaza, suite aux tirs de roquettes par le Hamas.
Elle a souligné que « le cessez-le-feu doit être respecté, et l’aide humanitaire doit parvenir à ceux qui en ont besoin ».
Elle a appelé toutes les parties à respecter l’accord pour éviter une nouvelle escalade sanglante.
Par ailleurs, le président américain Donald Trump a affirmé que le cessez-le-feu à Gaza reste en place, malgré les frappes meurtrières récentes, sans préciser si ces attaques israéliennes étaient justifiées.
En parallèle, un processus d’échange de prisonniers a été lancé à Gaza entre le gouvernement israélien et le Hamas.
Selon des sources du bureau médiatique du Hamas, Israël a tué plus de 97 Palestiniens et a enfreint l’accord de cessez-le-feu à 80 reprises depuis sa mise en œuvre.
Trump a déjà indiqué qu’il pourrait autoriser le Premier ministre Binyamin Netanyahu à reprendre des opérations militaires si le Hamas ne respecte pas les termes du cessez-le-feu, allant jusqu’à suggérer que les forces israéliennes pourraient revenir dans la rue « dès que je donnerai le mot ».
