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La Russie crée une vaste « zone grise » dans le Donbass : objectifs de profonde stratégie

Chas Pravdy - 20 octobre 2025 02:30

Dans la région de Donetsk, l’activité ennemie s’intensifie, visant à instaurer ce qu’on appelle une « zone grise » — une bande indistincte et de pénétration stratégique cruciale pour les forces russes.

Selon des sources ukrainiennes, notamment DeepState, la situation dans la région demeure tendue.

La partie nord de la région, en particulier vers Lyman et Zarikne, subit une pression constante de l’armée russe, qui étend sans relâche ses zones d’infiltration.

Ces derniers jours, une augmentation des tentatives de pénétration plus profonde dans les positions ukrainiennes a été observée, avec des groupes russes opérant dans la « zone grise », qui correspond à des zones boisées où la pression se maintient de façon continue.

Il est remarquable que les soldats russes aient atteint à plusieurs reprises les abords de Lyman.

La stratégie principale de l’ennemi consiste en des attaques nocturnes menées par de petits groupes d’infanterie, qui tentent d’avancer dans le territoire ukrainien, de percer les lignes et d’attendre des renforts pour renforcer leurs positions.

Cela permet à l’ennemi de déployer ses forces graduellement, en fragmentant ses opérations et en exploitant des terrains où les ressources ukrainiennes sont insuffisantes.

La surveillance continue, notamment via des drones de reconnaissance, joue un rôle essentiel dans la détection et la prévention de ces avancées.

En même temps, des groupes de combat et des unités anti-chars ukrainiennes interviennent rapidement pour empêcher toute concentration russe dans des points stratégiques.

Les analystes notent que la Russie mobilise ses réserves et prépare de grandes offensives, notamment dans la région de Yampol.

Il est également souligné que l’ennemi cherche à avancer le plus profondément possible sans établir de positions fixes, en laissant ses forces principales en arrière des points d’atteinte finaux, comme dans Serebryanka et Dronivka.

C’est pourquoi une « zone grise » de grande superficie continue de s’étendre sur la carte, témoignant de la dynamique changeante des opérations militaires en cours.

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