Extension du régime de « libre transit sans visa » avec l’Union européenne : défis et opportunités pour le secteur ukrainien
Dans le contexte des évolutions économiques et politiques internationales actuelles, l’Ukraine se trouve face à des changements importants dans le domaine du transport de marchandises et de la réglementation.
Ces changements sont cruciaux pour sa stabilité économique et son intégration avec l’Europe.
La décision récente de prolonger le régime de « libre transit sans visa » avec l’Union européenne, adoptée le 25 septembre, ouvre de nouvelles perspectives pour les transporteurs ukrainiens, mais leur impose également une série de défis de taille qu’ils doivent relever sans délai.
Ces défis ne se limitent pas aux aspects techniques liés à l’implémentation de nouvelles normes, mais touchent aussi à la responsabilité, la confiance et la capacité du pays à respecter les critères européens.
Bien que l’accord conserve sa validité jusqu’au 31 mars 2027, des échéances internes prévues dans l’accord poussent les entreprises ukrainiennes à renforcer leurs responsabilités sur la sécurité, la modernisation de leur parc de véhicules et la formation des conducteurs et gestionnaires.
L’importance de cette réforme réside non seulement dans la simplification des démarches douanières et la réduction des obstacles bureaucratiques, mais aussi dans le message envoyé à la communauté internationale et aux investisseurs sur la capacité réelle de l’Ukraine à s’intégrer dans l’espace européen du transport en temps de guerre.
Cependant, de nombreuses infrastructures telles que routes, ponts et corridors logistiques nécessitent des investissements importants et leur reconstruction pour éviter les destructions et bouchons pouvant freiner ces processus.
L’utilisation de technologies comme les tachygraphes intelligents et la formation continue impliquent des coûts supplémentaires, particulièrement pour les petites et moyennes entreprises.
Par conséquent, la prolongation de l’accord apparaît comme une occasion de développement, mais aussi comme un test de la capacité du secteur du transport ukrainien à respecter des normes élevées en période de conflit et de transition.
