Poutine suggère une possible reddition des territoires occupés en Ukraine : actions et implications
Le président russe Vladimir Poutine a cette semaine fait des déclarations qui suscitent l’inquiétude au sein de la communauté internationale concernant d’éventuelles concessions dans le conflit en Ukraine.
Lors d’un appel téléphonique avec le président américain Donald Trump, il a laissé entendre qu’il était prêt à transférer sous contrôle russe certaines régions occupées en Ukraine, telles que Zaporizhzhia et Kherson.
La question la plus sensible demeure Donetsk, une région orientale d’une importance stratégique cruciale que la Russie tente d’occuper depuis plus de onze ans, sans succès notable.
Les forces ukrainiennes maintiennent cette région comme un bouclier contre d’éventuelles avancées russes vers Kyiv, et toute concession pourrait profondément modifier l’équilibre des forces dans le conflit.
Les informations divulguées montrent que Poutine maintient ses anciennes exigences concernant le contrôle total de Donetsk, ce qui pourrait indiquer une intensification des tensions et une prolongation des hostilités.
Lors de sa rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, Trump a exprimé publiquement son désaccord avec la position de la Russie, réaffirmant son soutien à la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine.
Au cours des prochaines semaines, le leader américain prévoit de rencontrer Poutine à Budapest pour poursuivre les négociations diplomatiques.
Selon des sources, lors de leur échange téléphonique, Poutine a déclaré qu’il était disposé à céder deux autres régions ukrainiennes — Zaporizhzhia et Kherson — que la Russie contrôle partiellement, en échange d’un contrôle total de Donetsk.
Il s’agit d’une demande territoriale moins ambitieuse que celles formulées précédemment.
Certains analystes voient dans ces déclarations une indication d’une possible escalade et de futures concessions, tandis que des représentants ukrainiens restent sceptiques, considérant ces propositions comme inutiles et nuisibles à la souveraineté ukrainienne.
