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Le gouvernement israélien face à une scission en pleine montée des tensions sécuritaires et politiques

Chas Pravdy - 19 octobre 2025 02:29

Israël traverse une période de crise politique et de tensions sécuritaires croissantes qui pourraient fragiliser davantage la stabilité de son gouvernement.

Les conflits internes ont été exacerbés par des déclarations fermes du ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, qui a lancé un avertissement sérieux au premier ministre Benjamin Netanyahu.

Ben-Gvir a déclaré avoir fixé un délai au chef du gouvernement pour qu’il prenne des mesures concrètes contre le Hamas, notamment la suppression de l’organisation terroriste et l’instauration de la peine de mort pour ses membres impliqués dans des attaques.

En cas de non-respect de ces conditions, il a menacé que son parti, Otzma Yehudit, quitterait la coalition, ce qui pourrait entraîner une instabilité politique accrue et un risque de divisions internes.

Ben-Gvir insiste sur le fait qu’il a toujours prôné une posture plus dure à l’égard du Hamas, avec notamment la mise en place de la peine capitale, promesse faite dans l’accord de coalition de 2022.

Il affirme que ces mesures sont essentielles pour garantir la sécurité nationale et prévenir de nouveaux actes de terrorisme.

Pendant plus d’un an, le débat autour des sanctions à l’encontre des terroristes palestiniens a été marqué par des désaccords au sein du gouvernement et de la société.

Récemment, des sources officielles ont révélé que en septembre, Ben-Gvir a refusé d’approuver la première étape d’un accord de cessez-le-feu à Gaza dicté par les États-Unis, impliquant un échange de prisonniers contre des otages détenus par le Hamas.

Par ailleurs, le Hamas renforce son contrôle sur Gaza, procédant notamment à des exécutions spectaculaires de Palestiniens accusés de collaborer avec Israël, et consolidant son pouvoir en dépit des violences continues.

Ben-Gvir affirme que la mise en œuvre de la peine de mort pourrait dissuader psychologiquement de futurs enlèvements et attentats.

Le premier ministre israélien leur avait promis cette mesure il y a plus de deux ans, mais des résistances politiques empêchent encore sa mise en place.

Le ministre de la Justice, Yariv Levin, a également annoncé la création d’un tribunal spécial pour juger les terroristes de Gaza responsables d’atrocités et de massacres du 7 octobre 2023, avec la possibilité de prononcer la peine capitale.

La crise politique met en évidence la difficulté d’Israël à concilier la sécurité et la stabilité politique face à l’escalade des tensions.

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