Israël accuse le Hamas de violation de l’accord à Gaza et lance des frappes
Les tensions au Moyen-Orient connaissent une nouvelle escalade après que Israël a accusé le groupe militant Hamas d’avoir enfreint l’accord de paix conclu la semaine dernière à Gaza, déclenchant une série d’attaques militaires.
Selon les Forces de défense israéliennes, des combattants du Hamas sont sortis d’un tunnel dans la région de Rafah, contrôlée principalement par l’armée israélienne, et ont lancé une roquette antichar contre un véhicule israélien.
En réponse, Israël a effectué une vingtaine de frappes aériennes ciblant des positions du Hamas à Rafah et dans d’autres parties de Gaza, conduisant à la fermeture des passages frontaliers et à la suspension de l’aide humanitaire.
Des responsables américains, notamment Steve Vitkoff et Jared Kushner, ont tenu des conversations téléphoniques avec leurs homologues israéliens pour discuter des prochaines démarches, en appelant à la retenue et à une réaction proportionnée.
Selon ces sources, Washington a exhorté Israël à faire preuve de prudence afin d’éviter une escalation totale du conflit.
La situation a été alimentée par la signature, le 13 octobre, d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, médié par l’Égypte, le Qatar et la Turquie lors d’un sommet international au Caire, en présence de dirigeants européens.
Le président Donald Trump a indiqué que, si Hamas viole à nouveau l’accord, il envisagera de permettre au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de reprendre les opérations militaires dans Gaza, ce qui pourrait déclencher une nouvelle vague de violence dans la région.