Accord de cessez-le-feu entre le Pakistan et l’Afghanistan : conséquences de la montée du conflit
Les tensions dans la région ont atteint un point critique cette semaine lorsque le Pakistan et l’Afghanistan ont repris leurs hostilités, attirant l’attention de la communauté internationale.
Les affrontements, comprenant des combats intensifs au sol et des bombardements aériens, ont causé la mort d’au moins une dizaine de civils et blessé près de cent personnes, soulignant la gravité de la crise humanitaire en cours.
En vue de désescalader la situation, les deux pays ont convenu d’un cessez-le-feu temporaire de 48 heures, débutant à 13h00 GMT, à la suite de démarches diplomatiques de l’Afghanistan.
Selon des déclarations officielles, cette trêve a été facilitée par la demande de Kaboul, qui cherche à réduire la violence et à ouvrir la voie à des négociations diplomatiques pour une paix durable.
Toutefois, la situation reste tendue, chaque côté s’accusant mutuellement : le Pakistan affirme avoir ciblé des positions talibans à Kandahar, tandis que Kaboul déplore des victimes civiles suite à des frappes aériennes pakistanaises, notamment à Spin Boldak.
Les talibans afghans revendiquent la mort de plus de dix civils et plus de cent blessés lors d’opérations militaires pakistanaises, contredisant les accusations de Islamabad.
Les passages frontaliers ont été fermés, ce qui perturbe gravement le commerce et retarde de nombreux convois, ce qui impacte particulièrement l’Afghanistan, pays sans accès maritime et fortement dépendant des importations.
Les combats se poursuivent dans la région d’Orakzai, où des pertes ont été enregistrées parmi les militaires pakistanais et les militants, indiquant une instabilité persistante.
La récente escalade souligne la fragilité de la sécurité dans la région et la nécessité immédiate de solutions diplomatiques pour éviter une aggravation du conflit, qui a déjà des conséquences humanitaires dévastatrices.
