MI5 met en garde les politiciens britanniques contre l’espionnage étranger de la Russie, de la Chine et de l’Iran
Les préoccupations en matière de sécurité au Royaume-Uni ne cessent de croître en raison de l’activité accrue des services de renseignement étrangers.
MI5, le service de contre-espionnage britannique, en collaboration avec l’Agence nationale de sécurité (NSA), a lancé des avertissements sérieux à l’intention de tous les responsables politiques.
Ces alertes indiquent que les adversaires ne se limitent pas aux agences d’espionnage étrangères connues, mais utilisent aussi des tactiques sophistiquées pour tenter de saper la démocratie, influencer les processus politiques par le biais d’activités d’espionnage, de déstabilisation et de campagnes de désinformation.
Les responsables soulignent que ces agents étrangers emploient des méthodes subtiles et trompeuses, rendant leur détection de plus en plus difficile.
Ils ciblent notamment des politiciens de haut rang, des diplomates, des conseillers politiques, ainsi que d’autres personnes ayant accès à des informations sensibles, telles que des câbles diplomatiques, des rapports internes et des données personnelles.
Leurs efforts incluent des déplacements à l’étranger, des activités en ligne, des dons financiers et des rencontres privées.
Le ministre britannique de la sécurité, Damian Hinds, a exhorté tous les fonctionnaires, politiciens et membres du gouvernement à rester vigilants, à faire confiance à leur instinct et à signaler toute activité suspecte aux agences de sécurité.
Des cas récents, comme celui de l’ancien député européen Natan Gille ou de l’avocate Christine Lee, qui collaborait avec le Parti communiste chinois, illustrent la menace persistante.
L’avertissement détaille plusieurs comportements à surveiller, tels que le développement de relations à long terme, le chantage, les attaques de phishing et la désinformation.
Les agences britanniques renforcent leur lutte contre l’influence de la Chine, de la Russie et de l’Iran, qui cherchent à manipuler l’opinion publique et à recueillir des renseignements.
En résumé, la nécessité d’une vigilance accrue et d’une communication rapide apparaît comme un élément clé dans la protection de la sécurité nationale face à cette guerre de l’information en pleine mutation.
