Les nouvelles découvertes sur la formation de la Lune remettent en question les idées préconçues et ouvrent de nouveaux horizons pour l’exploration spatiale
Dans le domaine de l’astronomie, des avancées majeures ont été réalisées, modifiant profondément notre compréhension de l’histoire et de la structure géologique de la Lune, le satellite naturel de la Terre.
Il a été confirmé que la théorie généralement admise concernant la formation du plus grand et du plus ancien cratère lunaire doit être révisée.
Cette évolution représente une étape clé pour approfondir l’étude de l’intérieur et de l’évolution géologique de la Lune.
Les recherches récentes sur le bassin du pôle sud-Aitken, l’un des cratères d’impact les plus gigantesques de notre système solaire, fournissent des indications essentielles pour les futures missions Artemis de la NASA, qui visent à poser des astronautes sur la surface lunaire et à étudier cette immense structure.
Il apparaît que l’impact, survenu il y a environ 4,46 milliards d’années lorsque Theia — un corps planétaire de taille comparable à Mars — a percuté la jeune Terre, a provoqué l’éjection d’une importante quantité de matériaux radioactifs, notamment du potassium, des éléments de terres rares et du phosphore, collectivement appelés KREEP.
L’analyse de ces éléments pourrait déchiffrer de nombreux mystères liés à l’histoire de la Lune, notamment la raison pour laquelle sa face cachée possède une croûte plus épaisse que la face visible.
De récentes études suggèrent que l’impact est probablement venu du nord, ce qui remet en question les modèles antérieurs qui proposaient une origine méridionale pour ce cratère.
Cette découverte a d’importantes implications pour les futures missions Artemis : plusieurs sites d’atterrissage potentiels, situés autour du bassin, présentent des ressources minérales précieuses formées lors de processus géologiques anciens.
Par ailleurs, il est envisageable que la Lune dissimule dans ses profondeurs des ressources considérables, bien plus abondantes que ce que l’on pensait jusqu’ici, ouvrant ainsi la voie à une extraction stratégique et à l’exploitation minière dans l’espace, qui pourrait avoir des répercussions jusque sur Terre.