La Transnistrie impose des économies strictes de gaz en pleine crise énergétique

Face à des perturbations graves dans l’approvisionnement en gaz naturel en provenance de Russie, la région de Transnistrie a été contrainte de mettre en place un régime d’économie stricte pour cette ressource essentielle.
Selon une déclaration officielle du 2 octobre du responsable du développement économique régional, Serhii Obolonik, des mesures ont été prises pour faire face à des circonstances défavorables, liées à la nécessité de rétablir le flux financier de l’aide venant de Russie.
Il a précisé que l’approvisionnement en gaz russe vers la région ne sera rétabli que dans une semaine et demie.
Pendant cette période, les autorités appliqueront un régime strict d’économies en priorisant la production d’électricité pour la population, ainsi que les besoins domestiques et humanitaires.
Obolonik a souligné qu’après cette période, tous les consommateurs et secteurs de Transnistrie — industriels, commerciaux, et dans le domaine de l’énergie — seront approvisionnés en gaz selon des modalités normales.
La situation a une importance cruciale pour la sécurité énergétique et le développement de la région, attirant l’attention des gouvernements et partenaires internationaux, car la sécurité énergétique demeure menacée.
Précédemment, à la fin de l’année dernière, la région a été privée de gaz suite à l’arrêt du transit par l’Ukraine.
La centrale électrique moldave, située en Transnistrie, a dû passer au charbon, mais a pu à peine couvrir les besoins essentiels.
Au début de cette année, une aide de 30 millions d’euros de l’Union européenne a été débloquée pour atténuer la crise, facilitant l’achat de gaz pour Transnistrie et l’importation d’électricité de la Roumanie pour la rive droite du Dniestr.
En outre, un accord connu sous le nom de « schéma hongrois » a été conclu entre Chisinau et Tiraspol, pour un approvisionnement en gaz financé par un prêt russe, transporté via Moldovagaz, avec le paiement effectué par une société de Dubaï.