OTAN renforce sa présence dans la mer Baltique face à la montée de la menace des drones
                                                Dans la région sensible de la mer Baltique, l’OTAN a annoncé un renforcement significatif de sa présence militaire, dans le cadre d’une stratégie visant à renforcer la sécurité régionale face à une série croissante d’incidents impliquant des drones non identifiés.
La semaine dernière, des objets volants non maîtrisés ont été repérés à proximité des infrastructures militaires et civiles, notamment des aéroports, provoquant des perturbations temporaires et une vive inquiétude.
Le principal aéroport international de Copenhague a été fermé pendant plusieurs heures après avoir détecté de grands drones dans son espace aérien, ce qui a entraîné des retards de vols et une crise diplomatique.
Plusieurs autres petits aéroports ont également suspendu leurs activités pour des raisons de sécurité.
Pour répondre à cette nouvelle menace, l’OTAN a décidé d’augmenter ses ressources en déployant de nouvelles plateformes de renseignements, analyses et surveillance (ISR), ainsi qu’au moins un nouveau frégate doté de capacités anti-aériennes.
Ces mesures font partie de l’opération « Baltic Sentry », lancée en janvier dernier pour protéger les câbles sous-marins, les lignes de télécommunications et les pipelines endommagés dans la région.
En parallèle, l’alliance a lancé l’opération « Eastern Sentry » pour renforcer la défense du flanc est de l’Europe, suite à des violations de l’espace aérien polonais par des drones russes.
La Russie nie toute responsabilité dans ces incidents, mais la tension demeure.
Le ministre allemand de l’Intérieur, Alexander Dobrindt, a qualifié la menace des drones d’« élevée » et a annoncé que l’Allemagne renforcerait ses dispositifs de défense aérienne pour faire face à ces défis croissants.
