Les secrets d’un haut fonctionnaire russe : la fille de Peskov a quitté la Russie quelques heures avant l’invasion totale de l’Ukraine

L’histoire compliquée des responsables russes de haut rang continue de se dévoiler, révélant des détails intrigants concernant la fille du porte-parole du Kremlin.
Selon des sources, Elizaveta Peskova, qui était restée largement discrète dans les cercles sociaux jusqu’à présent, aurait entrepris un mouvement inattendu le 23 février 2022 — quelques heures seulement avant que la Russie ne lance son invasion à grande échelle de l’Ukraine.
Cet épisode a précédé de plusieurs heures le début officiel de la confrontation armée, alors que la communauté internationale se préparait encore à faire face à cette crise.Selon les rapports du FSB, Peskova a quitté Moscou à bord d’un vol d’Aeroflot depuis l’aéroport de Charlevoix, direction Paris.
Il s’est avéré que ce n’était pas une escapade fortuite : elle possède un appartement dans la capitale française, d’une superficie de plus de 180 mètres carrés.
Une majorité de cette propriété appartient à sa mère, Tatyana SaloTSinskaïa, tandis que la part restante est détenue par la société russe SIRIUS, anciennement gérée par ses parents.
Depuis le début du conflit, la fille de Peskov a intensifié ses voyages en Europe et en Asie — visitant fréquemment les Émirats arabes unis, la Turquie, la Thaïlande, le Qatar et le Kazakhstan.
Ces déplacements sont liés en grande partie aux sanctions et restrictions imposées par les États-Unis et l’Union européenne contre son père.
Certains analystes avancent que ces mouvements pourraient indiquer une connaissance préalable par les autorités russes de l’imminence d’une invasion à grande échelle, surtout si l’on considère la rapidité avec laquelle Peskova a quitté la Russie, ce qui pourrait signifier qu’elle était informée des plans militaires.Le porte-parole du Kremlin, Vladimir Peskov, a déclaré qu’il n’a appris l’attaque de l’Ukraine par la Russie qu’au moment précis de son déclenchement.
Cette déclaration soulève de nombreuses questions quant à la circulation de l’information au sein de la haute hiérarchie russe et la conscience réelle des acteurs clés du pouvoir.
La situation donne à penser qu’un certain niveau de préconnaissance aurait pu exister, alimentant la thèse d’une planification préméditée.En retraçant le parcours d’Elizaveta, on constate qu’elle voyageait régulièrement en Europe depuis 2018, visitant notamment l’Allemagne, la France, la Suisse, la Finlande et la République tchèque.
Ses déplacements ont changé de nature suite au début de la guerre, et quelques mois plus tard, elle s’est faite discrète.
Cette affaire met en lumière la complexité et l’opacité du réseau informationnel entourant la classe dirigeante russe, tout en illustrant comment des décisions privées peuvent jouer un rôle clé dans un contexte international tendu.