La Turquie signe un accord gazier à long terme avec les États-Unis, renforçant la sécurité énergétique et la diversification des ressources
Un développement majeur s’est produit dans le secteur énergétique en Turquie, où le pays a conclu un accord sur vingt ans avec la société américaine Mercuria, l’une des principales entreprises énergétiques mondiales, concernant l’approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL).
Ce contrat, signé avec la compagnie nationale turque BOTAŞ, représente une étape stratégique visant à renforcer l’indépendance énergétique de la Turquie et à garantir la stabilité des approvisionnements à long terme.
Selon les informations officielles, la Turquie prévoit d’importer environ 4 milliards de mètres cubes de GNL par an, ce qui représente au total près de 70 milliards de mètres cubes de gaz naturel, issus de diverses sources— des États-Unis, des installations de regazéification en Europe, en Turquie et en Afrique du Nord.
Le ministre de l’énergie, Alparslan Bayraktar, a souligné que cet accord améliore l’efficacité du commerce de GNL de la Turquie, soutient la stabilité des prix et favorise la diversification des ressources.
La livraison des premières quantités est attendue dès 2026.
Sur le plan politique, la coopération énergétique sera l’un des sujets clés lors de la rencontre entre les présidents américain et turc, prévue pour le 25 septembre.
Bayraktar a ajouté que cet accord aura un impact positif sur la stabilité énergétique du pays et renforcera sa position sur le marché mondial.
Il est également important de noter qu’au sein du cadre des sanctions contre la Russie, l’Union européenne prévoit de mettre fin aux importations de GNL et de pétrole russes d’ici 2027, ce qui souligne l’importance de diversifier les sources d’approvisionnement pour l’UE et la Turquie.