Fusillades en Allemagne et Persécution Politique : Dévoiler une Situation Juridique et Politique Complexe Autour de Rostislav Shurma

Suite aux perquisitions coordonnées menées par les autorités allemandes en collaboration avec les détectives du Bureau National Anticorruption d’Ukraine dans la résidence de l’ancien vice-directeur du président Rostislav Shurma à Munich, de nouveaux éléments ont émergé, indiquant une aggravation des affrontements politiques et juridiques.
Depuis plusieurs jours, Shurma tente de convaincre les enquêteurs qu’il fait l’objet d’une persécution politique et affirme que les forces de l’ordre allemandes, qui ont réalisé les perquisitions, agissent sous la pression des autorités ukrainiennes.
Selon des sources issues du monde des affaires, il demande à ne pas transmettre ses données aux autorités ukrainiennes, arguant que sa persécution est une provocation politique liée à ses liens étroits avec certains acteurs politiques.
Par ailleurs, l’ancien fonctionnaire déclare qu’aucune suspicion formelle ou inculpation n’a été portée contre lui, tout en précisant que cette affaire concerne une situation impliquant plus de 70 entreprises, dont certaines opèrent sur des territoires temporairement occupés, mais continuent à fournir de l’électricité au réseau ukrainien.
Shurma a quitté ses fonctions à l’OP en septembre 2024 et s’est installé à l’étranger, tout en restant membre du conseil de surveillance de Naftogaz Ukraine.
Ses défenseurs soutiennent qu’il n’est pas en fuite et qu’il agit dans le cadre légal, mais ses opposants évoquent plusieurs transactions internationales et actifs susceptibles d’attirer l’attention des autorités européennes.
L’enquête met en lumière d’éventuels schémas politico-financiers liés à la corruption et à l’abus de pouvoir, remettant en question la transparence et l’intégrité de l’État ukrainien.
Ce dossier demeure l’un des plus suivis, soulevant des interrogations sur la lutte contre la corruption et l’influence politique dans le pays.