La Grèce confirme son refus d’accorder des garanties militaires à l’Ukraine : messages clés et contexte

Chas Pravdy - 01 septembre 2025 13:46

Dans le contexte géopolitique actuel, l’Ukraine demeure au centre de l’attention internationale, avec des acteurs mondiaux cherchant des moyens d’assurer sa sécurité et sa stabilité.

Toutefois, tous les pays ne sont pas disposés à soutenir les ambitions de l’Ukraine d’obtenir des garanties militaires explicites.

La Grèce fait partie de ceux qui ont clairement exprimé leur position concernant la fourniture de garanties militaires à l’Ukraine.

Lors d’un récent entretien avec le journal grec Real News, le ministre grec des Affaires étrangères, Georgios Gerapetritsis, a déclaré que la Grèce n’a pas l’intention de participer à la fourniture de garanties de sécurité dans le domaine militaire.

Il a néanmoins souligné que la Grèce continue de soutenir l’Ukraine au niveau diplomatique, en aidant à des initiatives humanitaires et en participant à des programmes de développement.

Selon lui, la Turquie, avec la seconde plus grande armée de l’OTAN et sa propre industrie de défense, possède des capacités accrues pour participer à telles initiatives sécuritaires.

Gerapetritsis a mis en avant la position principielle de la Grèce, fondée sur le droit international, qu’il considère moralement justifiée et en accord avec ses intérêts nationaux.

Il a aussi indiqué que la Grèce souhaite aider l’Ukraine dans la limite de ses possibilités, mais sans s’engager directement dans des garanties militaires, en privilégiant l’aide diplomatique et humanitaire.

Dans ce contexte, il est important de rappeler que le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis ont signé à Bruxelles un accord de coopération en matière de sécurité, dans lequel Athènes s’engage à fournir des ressources supplémentaires pour la formation des pilotes ukrainiens et du personnel technique pour les avions F-16.

Cependant, la fiabilité et l’efficacité de telles garanties restent une question ouverte, car les pays doivent naviguer entre soutien et maintien de la neutralité dans leurs engagements sécuritaires.

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