À partir du 1er septembre, les forces militaires devront utiliser des caméras corporelles pour enregistrer leurs actions

Chas Pravdy - 01 septembre 2025 14:44

Dès le 1er septembre, les membres des unités du Centre Territorial de Commandement (CTC) et de la Police Spéciale (PS) seront tenus d’utiliser des caméras corporelles pour enregistrer leur activité lors des procédures d’alerte.

Cette décision, annoncée par le ministère de la Défense de l’Ukraine, vise à renforcer la transparence, la responsabilité et la sécurité dans le cadre des opérations militaires.

Par ailleurs, un système informatique dédié est en cours de développement pour unifier et centraliser le processus d’enregistrement vidéo, assurant une sauvegarde sécurisée et un accès rapide aux enregistrements pour analyse et investigations.

Le nouveau système prévoit l’achat de caméras standardisées avec des dispositifs de sécurité avancés, la mise en place d’un stockage sécurisé, et l’intégration d’un logiciel permettant une analyse rapide des vidéos.

L’objectif est de réduire les conflits, de prévenir les abus et de créer une base de preuves fiable.

L’enregistrement démarre automatiquement dès le début de la mission et se poursuit sans interruption jusqu’à sa fin, avec des exceptions pour les informations sensibles ou les besoins personnels.

Il est formellement interdit de supprimer, modifier, désactiver ou partager les enregistrements avec des tiers.

La supervision de l’utilisation correcte incombe à un responsable désigné au sein du CTC, tandis que la gestion des fichiers revient au supérieur hiérarchique direct.

À la fin de leur service, les enregistrements sont automatiquement transférés vers un serveur central sécurisé, où ils seront conservés pendant au moins 30 jours, avec possibilité de prolongation en cas d’enquêtes ou de procédures judiciaires.

Toute infraction aux règles d’utilisation entraînera des sanctions disciplinaires, allant de l’avertissement à la rétrogradation, voire au licenciement, ainsi que la transmission éventuelle du matériel aux autorités légales.

L’administration du système sera assurée par le Service de l’Ordre Militaire des Forces armées, garantissant la sécurité contre les accès non autorisés et les manipulations malveillantes, afin d’assurer l’intégrité et la confidentialité des données.

Le ministère de la Défense assure que cette démarche contribuera à réduire considérablement les risques de piratage et de manipulation, renforçant la sécurité opérationnelle et la confiance du public dans les forces armées.

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