Les puissances européennes accélèrent la réimposition des sanctions contre l’Iran : nouveaux défis pour la diplomatie mondiale

Chas Pravdy - 28 août 2025 13:48

Face à une escalade des tensions internationales, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont décidé de jouer un rôle actif dans le processus de rétablissement des sanctions de l’ONU contre l’Iran.

Ces nations, regroupées sous le nom d’E3, cherchent à mettre fin à la paralysie diplomatique en prenant des mesures concrètes pour faire pression sur Téhéran afin qu’il respecte à nouveau ses obligations internationales.

Selon des sources diplomatiques, le jeudi 28 août, le Conseil de sécurité de l’ONU entamera officiellement la procédure de réimposition des sanctions, qui concernera les secteurs financier, énergétique et militaire de l’Iran.

Avant cela, les représentants de ces trois pays européens avaient rencontré, le mardi 26 août, l’ambassadeur iranien pour discuter des possibilités de relancer les pourparlers nucléaires.

Cependant, l’Iran a averti qu’en cas de réintroduction des sanctions, il réagirait de manière « ferme » et pourrait suspendre toute coopération avec les agences internationales, notamment l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Les négociations se sont déroulées dans un contexte de grande tension, Téhéran contestant le retour des sanctions et insistant sur le fait que toute action doit respecter strictement les accords internationaux.

L’espoir européen repose sur un report de six mois, permettant à l’Iran de se conformer aux conditions, notamment en autorisant des inspections complètes et en réduisant ses stocks d’uranium enrichi.

Téhéran met en garde que si les sanctions sont appliquées, il suspendra toute interaction avec l’AIEA, risquant de provoquer une crise majeure pour la stabilité mondiale.

Par ailleurs, selon les experts, l’Iran poursuit l’enrichissement de son uranium à des niveaux proches de ceux utilisés pour l’armement, avec suffisamment de matériau pour fabriquer plusieurs têtes nucléaires si le processus est poursuivi.

Les pays occidentaux craignent que ces développements dépassent les besoins civils et entraînent une nouvelle crise nucléaire dans la région et dans le monde entier.

La diplomatie pourra-t-elle restaurer le dialogue ou s’agit-il d’un simple apaisement momentané ? Une analyse approfondie répond à ces questions dans un article récent.

Source

#Politique