L’Allemagne reprend la délivrance de visas humanitaires pour les Biélorusses et les Russes : nouvelles restrictions et motivations politiques

Dans un pas significatif de la politique étrangère allemande, le gouvernement a officiellement annoncé la reprise de l’émission de visas humanitaires pour les citoyens biélorusses et russes, malgré l’introduction de certaines restrictions et conditions.
Cette décision résulte d’efforts diplomatiques et de débats internes portant sur les intérêts humanitaires et politiques du pays.
Selon Deutsche Welle, le ministère allemand des Affaires étrangères et le ministère de l’Intérieur ont confirmé qu’il est désormais possible pour des étrangers venant de Russie et de Biélorussie d’être admis à des fins humanitaires, en tenant compte des limites visant à protéger les intérêts politiques de l’Allemagne.
Par ailleurs, ils ont précisé que la « procédure accélérée » mise en place auparavant pour les citoyens russes, biélorusses et iraniens a été temporairement suspendue.
Le mécanisme des visas humanitaires reste un outil essentiel pour soutenir les personnes réellement en besoin d’aide et de protection, constituant une composante clé de la politique extérieure du pays.
Les responsables européens et les défenseurs des droits humains ont salué cette démarche.
En particulier, Serge Lagodinsky, député européen et originaire de Russie, a confirmé la levée du moratoire et a exprimé sa gratitude envers le ministère allemand des Affaires étrangères : « Nous avons réussi à obtenir la reprise de l’émission des visas humanitaires, un signal fort d’ouverture politique.
Je remercie le ministère allemand des Affaires étrangères pour leur soutien dans ce processus ».
De plus, l’organisation SaveHumVisa22, qui milite pour la réintroduction des programmes de visas humanitaires pour les citoyens russes et biélorusses « anti-guerre », a également confirmé cette information.
Cependant, il a été rapporté que la République tchèque a décidé de cesser d’émettre des visas et des permis de résidence aux Russes et Biélorusses, ce qui complique la perspective de coopération diplomatique et humanitaire dans la région.