Restrictions d’accès aux fonds pour les habitants de Crimée : nouvelles réalités de l’occupation et leurs conséquences

Depuis septembre de cette année, les habitants de la péninsule de Crimée, annexée par la Russie, font face à de nouvelles restrictions qui rendent leur quotidien beaucoup plus difficile et menacent leur sécurité financière.
Selon les nouvelles régulations, les banques russes ont désormais le droit de gelé les opérations de retrait de cash des comptes personnels jusqu’à 48 heures si la transaction est jugée « suspecte » ou potentiellement risquée.
Cela signifie que les résidents de la péninsule risquent de se retrouver sans accès à leurs fonds pendant plusieurs jours, en raison de formalités administratives ou de motifs officiels, ce qui provoque une grande inquiétude.
De plus, le dysfonctionnement des distributeurs automatiques et des agences bancaires, qui acceptent de moins en moins les cartes, aggrave la situation.
Les habitants sont contraints d’attendre de longues heures dans des files pour acheter de la nourriture ou des médicaments, et il y a un risque qu’ils se retrouvent sans argent pendant plusieurs jours.
La crise inquiète profondément quant aux impacts socio-économiques de l’occupation, alors que les outils financiers classiques deviennent inaccessibles et que la tension sociale ne cesse de croître.
Par ailleurs, les autorités russes ont renforcé leur contrôle en multipliant les filtrations et la surveillance pour repérer ceux qui résistent à l’occupation.
On rapporte que la région reste sans internet depuis plus d’une semaine, ce qui complique encore davantage la communication et aggrave la vie quotidienne des habitants.
La situation témoigne d’un renforcement du contrôle et de la répression, provoquant des chaos sociaux profonds et suscitant l’inquiétude parmi les Ukrainiens et la communauté internationale quant à l’avenir stratégique de cette zone clé du pays.