Politiques de vaccination et régulations de l’assistance scolaire en présentiel en contexte épidémique : analyse d’Ihor Kuzin

Face à l’éventuelle aggravation de la situation épidémique dans le pays, les établissements éducatifs disposent désormais du droit d’établir des exigences supplémentaires pour l’accès des enfants à l’enseignement en présentiel.
Selon Ihor Kuzin, vice-ministre de la Santé, les administrations scolaires peuvent refuser l’entrée en classe aux enfants non vaccinés contre les maladies infectieuses si la situation dans leur région est jugée à risque.
Le principal document attestant de l’état de santé de l’enfant est la fiche 086, obligatoire lors de l’inscription à l’école, qui contient notamment les données concernant le statut vaccinal.La question se pose alors concernant ceux qui n’ont pas reçu la vaccination, mais n’ont pas de contre-indications médicales.
Dans ces cas, la direction peut permettre à ces enfants d’assister aux cours si la situation épidémique le permet.
Cependant, si le risque est élevé, c’est-à-dire lorsque la proportion d’enfants non vaccinés dépasse 5% dans une classe ou une équipe, ces derniers peuvent être exclus de l’enseignement en présentiel conformément à la législation.
Des alternatives éducatives, comme l’enseignement à distance ou à domicile, peuvent leur être proposées jusqu’à stabilisation de la situation ou vaccination complète.Kuzin a précisé que la couverture vaccinale dans la moyenne des cas est de 97-98%, laissant 2-3% d’enfants non immunisés.
Les foyers épidémiques, notamment de polio, surviennent lorsque le pourcentage d’enfants non vaccinés dépasse 5%.
Une école avec un taux de vaccination d’environ 95% est considérée comme conditionnellement sûre, car le risque d’épidémie y est faible.
Toutefois, une augmentation du nombre d’enfants non vaccinés risque non seulement de mettre en danger ceux-là, mais aussi de favoriser la propagation de maladies infectieuses dans l’ensemble de l’établissement et au-delà.