Le chef de l’opposition hongroise conteste les allégations des services de renseignement russes : menaces pour la souveraineté et la démocratie
Les événements récents en Hongrie mettent en lumière des conflits diplomatiques et politiques internes qui mettent en péril la stabilité et l’indépendance du pays.
Le leader du parti d’opposition Tisa, Péter Madar, a officiellement exprimé sa position face aux déclarations des services de renseignement militaire russes, qu’il considère comme des tentatives d’ingérence dans les processus politiques intérieurs hongrois.
La protestation a été formulée par une lettre officielle adressée à l’ambassadeur de Russie à Budapest, dans laquelle il déclare clairement sa position et exige l’arrêt de telles actions.
Madar a souligné que toute ingérence externe, quelle que soit sa motivation ou son origine, est inacceptable et menace les valeurs démocratiques.
Il a insisté sur le fait que la souveraineté de la Hongrie appartient uniquement à son peuple, et qu’aucun acteur étranger — ni allié ni ennemi — n’a le droit d’influencer son avenir politique.
Dans sa déclaration, il a appelé les autorités diplomatiques russes à fournir des explications claires concernant cette déclaration et a réaffirmé que toute activité pouvant être perçue comme une ingérence est inadmissible.
La situation a accru la tension entre les deux pays et soulève des questions sur les développements futurs dans la région.
Les semaines précédentes ont été marquées par des campagnes électorales, incluant des affiches et des vidéos présentant le candidat de l’opposition comme une marionnette d’influences extérieures, dans un contexte de manipulations et de tentatives d’influence étrangères.
Les prochaines élections en Hongrie s’annoncent comme une étape critique dans la lutte pour l’influence et la souveraineté nationale, avec la Russie jouant un rôle actif dans ces enjeux.