Connaissance limitée de Julia Sviridenko en Ukraine et niveaux de confiance en son rôle de Première ministre

Selon la dernière enquête sociologique menée par l’Institut de Sociologie Internationale de Kiev (KIIS), il a été constaté qu’une majorité de citoyens ukrainiens possède une connaissance très limitée de Julia Sviridenko sans qu’on lui indique son poste officiel.
Seulement 42 % des personnes interrogées, sans qu’on leur ait précisé qu’elle était la Première ministre, ont été capables de citer son nom et de donner leur avis à son sujet.
Parmi eux, seulement 11 % exprimaient leur confiance, tandis que 13 % adoptaient une attitude incertaine.
Une majorité — 58 % — ignorait totalement qui elle était.
Toutefois, lorsque les enquêteurs indiquaient son poste officiel, le taux de reconnaissance augmentait considérablement : 76 % connaissaient sa fonction.
En ce qui concerne la confiance, chez ceux qui connaissaient son rôle, 31 % étaient prêts à lui faire confiance, contre 26 % qui lui faisaient confiance.
En général, en tenant compte de tous les répondants, le niveau de confiance restait faible : 25 % lui faisaient confiance, 45 % ne faisaient pas confiance, et 30 % restaient indécis.
Les données régionales montrent que dans la majorité des régions d’Ukraine, la connaissance de Sviridenko n’excède pas 50 % si l’on ne mentionne pas son position officielle.
Chez ceux qui la connaissent, la méfiance prédomine.
Il est intéressant de noter que la plus grande confiance se trouve dans l’Ouest et l’Est du pays, où il y a davantage de partisans de sa gestion.
Concernant les attentes envers le nouveau gouvernement, près de la moitié des Ukrainiens (45 %) pensent que la nomination de Sviridenko comme Première ministre n’impactera pas significativement le fonctionnement du gouvernement.
Environ 33 % n’ont pas pu exprimer d’attentes précises, tandis que 78 % n’ont pas une opinion clairement positive ou négative sur le travail du Cabinet sous sa direction.
Seuls 18 % espèrent une amélioration, et 4 % prévoient une détérioration.
La perception régionale reste principalement neutre, avec cependant un optimisme légèrement supérieur à l’Ouest, suggérant une attitude plus favorable dans l’avenir.